Abidjan (Côte d’Ivoire), 25 décembre 2025 (crocinfos)---À l'approche des élections législatives prévues pour le 27 décembre 2025, la région du Gbêkê, plus précisément la circonscription de Diabo et Languibonou, est secouée par un événement étrange qui relance les spéculations sur l’influence des rites occultes dans la politique ivoirienne. En effet, une image a récemment circulé sur les réseaux sociaux, montrant une vache noire égorgée et abandonnée près d’une affiche de la candidate indépendante Rebecca Yao, membre du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP). L’animal semble avoir été sacrifié dans le cadre d’un rituel macabre, un geste qui suscite l’étonnement et la stupeur dans une région où les pratiques mystiques et religieuses, souvent liées à la politique, ne sont pas nouvelles.

Si l’incident a immédiatement alimenté les discussions, certains y voient un simple buzz, un coup médiatique sans fondement, tandis que d'autres y décryptent un signe inquiétant des tensions qui secouent la région à l’aube du scrutin. Mais ce rituel, véritable mythe électoral, met en lumière une question bien plus profonde : à quel point les pratiques occultes continuent-elles de jouer un rôle, voire de conditionner l'issue de certains scrutins dans certaines zones de la Côte d’Ivoire ?

Les élections législatives de 2025 dans la région du Gbêkê s’annoncent particulièrement tendues. Parmi les sept candidats en lice, issus de partis politiques établis et de groupes indépendants, la candidate Rebecca Yao, issue de la société civile, se trouve au cœur de cette polémique. Elle figure parmi les figures montantes, mais son image a été sérieusement écornée par ce qui pourrait être interprété comme un rituel visant à intimider ou à manipuler l’opinion publique.

Les autorités locales n’ont pour l’instant pas fourni d’explication claire sur ce rituel, mais cet incident soulève une question essentielle : à quel point les mythes et les rituels influencent-ils la politique ivoirienne ? Une question qui, loin de trouver des réponses immédiates, continuera probablement de hanter les campagnes à venir.

Le phénomène de l’utilisation des rites mystiques dans le cadre électoral n’est pas nouveau en Côte d’Ivoire, et ce qui semble être un simple incident pourrait bien être l’écho d’une réalité plus complexe. Dans certaines régions du pays, le recours à des pratiques occultes est parfois vu comme un moyen d’obtenir des faveurs divines ou de déstabiliser un adversaire politique. Bien que souvent relayées sous forme de rumeurs, ces croyances persistent et peuvent influencer, de manière tangible ou symbolique, le climat électoral.

Ainsi, la découverte de ce sacrifice suscite à la fois l’indignation et la curiosité. Les autorités locales n’ont pour l’instant pas fourni d’explication claire sur ce rituel, mais cet incident soulève une question essentielle : à quel point les mythes et les rituels influencent-ils la politique ivoirienne ? Une question qui, loin de trouver des réponses immédiates, continuera probablement de hanter les campagnes à venir.

À moins de 72 heures du scrutin, les candidats, dans l’ombre de ce mythe, poursuivent leur campagne, conscients que cette nouvelle donne pourrait marquer les esprits et potentiellement modifier l’issue du vote. Mais l’incertitude demeure : simple phénomène isolé ou reflet d’une influence plus vaste et plus insidieuse des rituels dans la vie politique ? Seul le verdict des urnes apportera peut-être une réponse.

Kpan Charle

[Les candidatures retenues pour les élections législatives de 2025 dans la région du Gbêkê N°059 - Diabo et Languibonou]

À l’occasion des élections législatives prévues pour le 27 décembre 2025, la Commission Électorale Indépendante (CEI) a proclamé la liste provisoire des candidatures retenues dans la circonscription électorale de la région du Gbêkê, couvrant les communes et sous-préfectures de Diabo et Languibonou. Au total, sept candidats sont en lice, parmi lesquels deux partis politiques et cinq indépendants. Voici les noms des candidats et de leurs suppléants :

RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix) :

1. Assahore Konan Jacques (Cadre administratif et financier), suppléant : Koumoin Konan René (Inspecteur commercial)

PDCI-RDA (Parti Démocratique de Côte d'Ivoire - Rassemblement Démocratique Africain) :

2. Houssou Kouadio Christophe (Chef d’entreprise), suppléant : Kouamé Serge Pacôme Malone (Ingénieur agronome)

Indépendants :

          3. Yao-Kouamé Albert (Enseignant-chercheur), suppléant : Ahoutou Koffi     Eugène (Technicien supérieur de la santé)

4. Brou Kouassi Félicien (Entrepreneur), suppléant : Ndoumy Koffi Eugène (Commerçant)

5 Kouadio Kouamé Emmanuel (Juriste en fiscalité), suppléant : Kouadio Yao Emmanuel Guedalia (Étudiant)

6 Yao Betty Ariane Rebecca Marie (Cadre administratif), suppléant : Konan Amenan Thérèse (Ménagère)

7. N'guessan Kouadio Léonce (Ingénieur informaticien), suppléant : Yeboué Akissi Joëlle (Comptable)

Kpan Ch.