[Côte d’Ivoire/Facobly] Une élève de 3e retrouvée droguée, ligotée, étranglée dans la chambre de son petit ami

[Côte d’Ivoire/Facobly] Une élève de 3e retrouvée droguée, ligotée, étranglée dans la chambre de son petit ami

Facobly, 30-06-2021 (crocinfos.net) Les habitants de Tieni-Siably, village du département de Facobly dans la région du Guemon sont dans l’émoi, après la découverte du corps sans vie d’une des leurs le mardi 29 Juin 2021.

En effet, il s’agit du corps de GN une élève de 17 ans en classe de 3e dans l’attente de son résultat d’examen de BEPC qui a été retrouvée droguée, ligotée, étranglée par une cordelette et qui a succombé des suites de cette torture par strangulation dans la nuit du 28 au 29 juin 2021.

Guehi Oscar, le  voisin de la défunte explique les faits : « dame Guei B ne voyant pas sa fille depuis le lundi 28 juin jusqu’au lendemain matin, commence  à s’inquiéter, d’autant qu’elle n’as pas l’habitude de  découcher sans prévenir ses parents. Sa mère pour  avoir le cœur net, décide se rendre au domicile de sa fille où elle vit avec son petit ami I.B un jeune peuhl Guinéen, depuis plus de cinq ans. Après maintes insistances, elle réussit à retrouver les clés. Et là, elle découvre l’horreur. C’est le corps sans vie de sa fille. Ses cris alertent les voisins qui, suivis des jeunes du village, accourent vers elle ».

Sous l’effet de la colère, les badauds qui tentent en vain de retrouver le présumé assassin en fuite, se ruent vers la voie principale où les membres de la communauté du fugitif vivent et tiennent leurs commerces pour leur demander des comptes, mais grande fut leur surprise de constater que toutes les boutiques ont fermé et leurs occupants volatilisés. S’ensuit alors le saccage des boutiques. Sehi Aurélien président de la jeunesse départementale de Facobly a exhorté  les jeunes à l’apaisement. « Chers frères je vous demande de vous calmer et de laisser la justice faire son travail », a-t-il  conseillé.

L’oncle de la défunte Guehi Jean Karrit s’adressant aux forces de l’ordre a indiqué que : « dans un pays, il y a des choses qu’il ne faut pas se permettre. Nous n’avons pas envie de nous faire justice, c’est parce que le meurtrier a averti sa communauté et qu’elle a pris la fuite. D’où la colère  des jeunes qui ont saccagé leurs boutiques. Nous voulons que le meurtrier se rende et qu’il explique les raisons de son geste. Fuir n’est pas la solution. Nous vivons ensemble depuis des décennies,  s’il y a un problème on s’assoit et on en parle (…) vont-ils continuer à fuir le village ou la région ? », s’est-il s’interrogé.

Crime passionnel ou rituel les populations s’interrogent ; les forces de l’ordre mettent tout en œuvre pour retrouver le présumé coupable.

Serge Coulibaly (Correspondant)

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