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[Lutte contre la corruption] Le ministre Epiphane Zoro Bi Ballo annonce la phase de la répression

Abidjan, 12-07-2021 (crocinfos.net) La Côte d’Ivoire a célébré, le vendredi 09 juillet 2021, la 5e édition de la Journée Africaine de lutte contre la Corruption autour du thème : « Communautés Économiques Régionales: Acteurs essentiels dans la mise en œuvre de la convention de l’Union Africaine sur la prévention et la lutte contre la Corruption ».

C’était en présence de plusieurs hautes personnalités à savoir, Épiphane Zoro Bi Ballo, ministre ivoirien de la Promotion de la Bonne Gouvernance, du renforcement des Capacités et de la Lutte Contre la Corruption, de S.E Mme Joséphine Charlotte Mayuma-Kala, représentante spéciale du Président de la Commission de l’Union Africaine en République de Côte d’Ivoire, de N’golo Coulibaly, président de la haute Autorité pour la Bonne gouvernance et des Organisations de la société civile impliquées dans la prévention et la lutte contre la Corruption.

Rappelant l’engagement du gouvernement ivoirien dans la lutte contre la corruption, le ministre Epiphane Zoro Bi Ballo a annoncé la phase de la répression de ce fléau dans le pays.

« Nous allons maintenant passer à la vitesse de croisière sous l’impulsion du chef de Gouvernement et faire en sorte qu’une politique de tolérance zéro soit menée. Nous passons donc de la phase de sensibilisation à celle de la répression. Il faut que chacun fasse son travail pour s’assurer que le système de gouvernance soit intègre », a mis en garde Épiphane Zoro Bi Ballo.

Sachant que l’éradication de ce mal qui mine la société ivoirienne, malgré les efforts du gouvernent ne sera pas chose aisée, le ministre a appelé à la synergie de toutes les entités qui interviennent dans le domaine de la lutte contre la corruption.

Au cours d’une conférence-débat avec les différentes personnalités présentes, le guide de prévention et de règlement des conflits d’intérêts a été présenté aux participants. L’élaboration de ce guide se situe dans le cadre de la mise en œuvre du protocole de la CEDEAO sur la lutte contre la Corruption qui comporte des dispositions relatives à la prévention et au règlement des conflits d’intérêts.

La représentante spéciale du président de la commission de l’Union africaine en Côte d’Ivioire, S.E Mme Joséphine Charlotte Mayuma-Kala a pour sa part indiqué que si la responsabilité première de la lutte contre la corruption incombe à chaque État, il est tout aussi nécessaire de mettre en place, au niveau des sous-régions, des cadres appropriés, afin de faire face à ce fléau.

C’est pourquoi, elle a invité les membres de la convention de l’Union Africaine sur la prévention et la lutte contre la Corruption à encourager la coopération multilatérale. « Cela va nous permettre de prévenir les pratiques de fraude, de racket et de détournements impunis. L’UA recommande le recours à la pédagogie mais aussi l’usage de la répression exemplaire, sans éluder le débat public et le concours de la population », a-t-elle déclaré.

Prenant la parole à son tour, le président de la haute autorité pour la bonne gouvernance, N’golo Coulibaly a expliqué l’importance du thème retenu pour cette 5e édition de la Journée Africaine de lutte contre la Corruption. Selon le lui, le choix ce cette thématique, traduit la volonté de l’Union Africaine de mettre en exergue la contribution importante des communautés économiques régionales dans l’application de la convention de lutte contre la Corruption.

Georges Kouamé

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