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[2ème réunion de coordination du projet SWEED-2 à Jacqueville] Le comité d’organisation fait son bilan et adopte de nouvelles stratégies

Le comité d’organisation du projet dénommé « Autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel (SWEDD-2) » a fait le bilan de ses activités d’avril à septembre 2022 de sa zone d’intervention, en adoptant de nouvelles stratégies.

Ce, pour assurer la coordination des activités de la santé de reproduction et planning familial dans 09 régions sanitaires (Gontougou, Boukani, N’zi, Iffou, Bélier, Lagunes, Agnéby-Tiassa, etc.) ; et garantir une meilleure orientation de la mise en œuvre de ce projet. Cette réunion de coordination s’est déroulée du 24 au 28 octobre 2022 à Jacqueville.

En effet, les autorités de Jacqueville ont salué non seulement l’avènement de ce projet social, mais ont aussi contribué à la sensibilisation de la population, en leur prodiguant des conseils, surtout aux jeunes filles qui sont les plus exposées aux risques, notamment aux grossesses précoces, grossesses non désirées, avortements, à la prostitution, etc.

Docteur Offo-Bédia, une fois de plus, a exhorté ses collaborateurs et la population à s’accaparer le projet afin que, désormais, l’on ne parle plus de grossesses non désirées ni de grossesses précoces, encore moins d’avortements, ou de décès à l’issue d’un quelconque accouchement. Parce que, pour Offo-Bédia, ce projet SWEDD-2 est bienvenu pour régler les questions médicales élémentaires, notamment l’hygiène, la santé en matière de reproduction, etc.

Faut-il rappeler que ce projet a été conçu grâce à l’appui technique et financier de la Banque Mondiale en collaboration avec des structures nationales, des ministères sectoriels, le Fonds des Nations-Unis pour la population (Unfpa) et l’Organisation ouest-africaine de la santé(Ooas), et le consortium IPAS-APROSAM pour apporter une réponse aux grands défis des pays du Sahel(pauvreté, taux de croissance démographique élevé, décès maternels, faible niveau de scolarisation des filles, grossesses précoces ou à risques, etc.) et améliorer le bien-être de leurs populations, surtout afin « d’accroître le taux de prévalence contraceptive » dans les 09 régions que couvre ce projet. En Côte-d’Ivoire, ce projet est sous la tutelle du ministère de la solidarité, de la cohésion sociale, et de la lutte contre la pauvreté.

« Nous comptons sur l’apport de chacun pour que ce projet ait du succès pour le bien-être de tous », a conclu docteur Offo-Bédia.

César Kouakou

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