Abidjan, le 30-7-22 (crocinfos.net) À Barthelemy Zouzoua Inabo: Je te rejoins à Grand-Bassam pour la dernière phase éliminatoire de ton émission Varietoscope. Mais je ne passerai pas par le péage du ministre Cosinus. Entre un ministre qui méprise les citoyens et la volonté populaire et le peuple
qui pleure pour sa poche dans un contexte de vie chère, mon choix est vite fait… J’ai le regard tourné vers la Diplomatie togolaise pour mes frères militaires détenus au Mali…
J’ai été le premier à révéler les chiffres sur l’autoroute de Grand-Bassam, le 29 juin 2022. Ce fut déjà, à l’époque, un parcours de combattant. « Le vendredi, 24 juin 2022, jour de l’inauguration: 6 127 véhicules recensés. Le samedi 25 juin 2022, 10 085 véhicules. Le dimanche 26 juin 2022, 8 601 véhicules et le lundi 27 juin 2022, 7 314 véhicules. ».
Un internaute m’a interpellé, il y a quelques jours pour connaître l’évolution du trafic. J’ai introduit la requête. J’attends toujours. La réponse volante que j’ai pour l’instant obtenue, « les chiffres sont dans la même proportion. ». Et, « la communication sur la question relève du ministre Cosinus. ».
Une chose est sûre: « les Hommes de Assinie » comme certains appellent les fortunés qui fréquentent les stations balnéaires du Sud-Comoé et tous ceux qui n’ont pas d’autres choix que de passer par le péage du ministre Cosinus mettent la main à la poche. Mais la grande masse utilise l’ancienne route. Il suffit pourtant de peu pour équilibrer les choses, écouter les complaintes des usagers…
En 1966, le Père fondateur a reculé devant le peuple. Il a voulu institué la double nationalité. Les mentalités n’étaient disposées à l’époque. Le peuple a dit non. Le Bélier de Yamoussoukro a reculé. Il a écouté son peuple. Il le disait « je ne suis rien, hors du peuple. ».
Tout le monde dit aujourd’hui que c’est ton Camarade, le vrai problème. Le ministre Cosinus n’aurait pas ce courage d’affronter et même de narguer le peuple sans le soutien de ton Camarade. C’est aussi simple!
Allons à Lomé où Ivoiriens et Maliens discutent de la question des 49 soldats de l’armée ivoirienne détenus depuis le 11 juillet 2022 à Bamako. Le premier round, c’était ce vendredi 29 juillet 2022. La diplomatie togolaise a la main sur le sujet et souhaite aboutir rapidement à une solution qui préserve la sérénité des relations entre le Mali et la Côte d’Ivoire et même de toute la sous-région. La question principale: Qu’est-ce qui est sur la table en fait?
En Sport, je ne comprends pas la fébrilité des responsables de la FIF et ceux du COCAN à vouloir cacher le soleil avec la main. Ils n’ont pas su garder la confidentialité des discussions avec la CAF. Certains parlent trop et ça les rattrape. La CAF a effectivement proposé ceci dans le protocole à signer avec la Côte d’Ivoire pour l’organisation de la CAN2023: « Aux fins de fournir ladite garantie financière, l’Association – respectivement le COL le cas échéant – s’engage par la présente à payer la somme de soixante millions de dollars américains (61 000 000 USD), toutes taxes et tous impôts déduits, à un compte bancaire dédié au Concours qui lui sera indiqué par la CAF dans un délai n’excédant pas un mois après la signature de la présente convention… »
Ce n’est qu’une proposition. La partie ivoirienne, notamment, le COCAN, a fait des observations. Le dernier mot revient au Blanc de la Mé et à ton Camarade.
La CAF doit justifier et convaincre les parties ivoiriennes sur le fondement de sa demande. Et puis c’est tout. Ça passe ou ça casse!
La chronique de Fernand Dédeh