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[6 matches, 5 victoires et un nul] Emerse Faé imprime sa marque aux Éléphants

Emerse Faé construit peu à peu son équipe type pour les grandes compétions.

Abidjan, Côte d’Ivoire, le 27-3-2024 (crocinfos.net)—À Barthelemy Zouzoua Inabo : Les Éléphants ont honoré leur rang de champions d’Afrique des nations. Une victoire rafraichissante aux dépens de l’Uruguay.  CEDEAO, le Sénégal redistribue les cartes politiques.

Très belle prestation des champions d’Afrique des nations. Équipe tactiquement en place, concentrée,  engagée. Dominée par l’Uruguay en termes de possession du ballon (60% contre 40%), mais plus mobile et stable dans ses lignes et efficace. Une légère baisse de régime en seconde mi-temps, mais la solidarité en défense, a permis de contenir la montée en puissance de la Céleste.

Une des certitudes  de l’entraîneur des Éléphants, les changements utiles. Les observateurs l’avaient remarqué pendant la CAN : les remplaçants de Fae apportent toujours un plus et des buts à son groupe. Le cas du néo-éléphant, au nom bien expressif, suffisamment doué pour marquer son premier but en deux sélections. Il est entré en jeu à la 83ᵉ minute. Une minute plus tard, il marque un but « Hallerien » pour donner la victoire (2-1) aux Éléphants.

Le remplacement est d’autant plus notable que le banc ivoirien a sorti un attaquant pour un défenseur.

‘’Une des certitudes  de l’entraîneur des Éléphants, les changements utiles. Les observateurs l’avaient remarqué pendant la CAN : les remplaçants de Fae apportent toujours un plus et des buts à son groupe.’’

Deux matches après la CAN, un match nul (2-2 face au Bénin) et une victoire devant l’Uruguay (2-1), mention bien. Les Ivoiriens vont retrouver les stades africains au mois de juin pour les éliminatoires de la CAN2025 et du mondial 2026.

Les Eléphants sont sur très bonne trajectoire à encourager. Ph.Dr

Allons sur un autre terrain jeu. Celui où tout est à la fois passionnant et risqué. Celui où les coulisses parlent plus que la réalité en mondovision du football : le terrain politique. Le silence qui entoure la visite de ton Camarade en France est pour le moins intriguant. Mes radars habituels éteints à l’entrée de Kong-Mougins. Une semaine ou presque après le dîner à l’Élysée, très peu d’informations dans mon oreillette.  Les bribes qui me parviennent, les débats sont en cours pour la présidentielle de 2025. Ton Camarade est partagé entre la volonté de poursuivre son action à la tête de l’État pour achever l’œuvre de construction et de réconciliation enclenchée et les doutes et réserves de ses partenaires. Clairement, l’enjeu est la stabilité de la Côte d’Ivoire et surtout les intérêts des partenaires historiques, dans un espace en recomposition idéologique et stratégique.

Ton Camarade le sait, l’arrivée de l’ex-banquier suisse à la tête du vieux parti n’est pas fortuite. La candidature annoncée du Toucan de Mama à la présidentielle brouille plus encore les cartes. Plus personne, ni en Côte d’Ivoire, ni ailleurs, ne veut revivre les tensions de 2020. Alors, stop ou encore ? Question !

Plus encore, l’élection des « poussins » au Sénégal, avec une ligne directrice clairement en rupture avec le passé, redistribue les cartes géo-politiques dans la sous-région.

Les USA sont à l’abordage. Ils font une cour assidue aux nouvelles autorités du Sénégal. Ils sont en difficulté au Niger. Ils n’ont pas envie de perdre pied à Dakar.

La France a ouvert le téléphone rouge. Elle milite pour la protection et la garantie de sécurité du président sortant.  Et puis, le serpent AES l’a piquée… Elle veut continuer de manger du tchep à Dakar.

La chronique de Fernand Dédeh

NB : Le chapeau et le titre sont de la rédaction

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