[Affaire un journaliste ivoirien séquestré et violenté à Abidjan] Les journalistes d’investigation demandent des sanctions
Abidjan, 08-05-2020 (https://crocinfos.net/) Ayant appris avec regret et indignation, que des agents de la garde pénitentiaire de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA) se sont rendus coupables de séquestration, violence, coups et intimidation sur le journaliste ivoirien, Claude Dassé, le président de l’Organisation nationale des journalistes d’investigation de Côte d’Ivoire (ONJI-CI), Sériba Koné (photo de UNE) a dénoncé, jeudi 7 mai 2020, l’attitude ”méprisante” et ”humiliante” de l’agent pénitentiaire à l’égard du journaliste.
Au regard de cet acte ”barbare”, ”injustifiable” et ”punissable”, Sériba Koné qui s’est exprimé au nom du bureau exécutif national de l’ONJI-CI. Il a tenu à exprimer son regret, son indignation et sa désapprobation sans réserve devant mépris et la haine du métier de journaliste par cet agent de l’administration pénitentiaire de la Côte d’Ivoire.
«L’ONJI-CI s’insurge contre l’impunité dont bénéficient les forces de l’ordre et les forces paramilitaires. Car, c’est ce qui les encourage à persister dans la violence contre les journalistes et professionnels des médias dans l’exercice de leurs métiers», rapporte un communiqué de l’organisation.
Solidaire du journaliste Grand-Reporter du quotidien L’intelligent d’Abidjan, l’ONJI-CI par la voix de son président, exprime son soutien au confrère agressé, brutalisé et humilié, ainsi qu’à sa rédaction, aux organisations professionnelles des médias, à ses parents et à ses proches.
L’ONJI-CI salue également le courage, la détermination, la résilience et le professionnalisme du confrère Claude Dassé, en lui renouvelant son soutien et le rassure quant à son entière solidarité dans la suite qu’il voudra bien donner à cette affaire.
Pour ne pas que cette grave violation de la liberté de la presse reste impunie, la structure dirigée par le vaillant président Sériba Koné interpelle le ministre de la sécurité et de la protection civile, le ministre d’État, ministre de la Défense, le Garde des Sceaux ministre de la Justice et des Droits de l’Homme et le ministre de la Communication et des Médias sur l’obligation qu’ont les forces de sécurité et les forces paramilitaires de protéger les journalistes et tous les professionnels de médias dans l’accomplissement de leur métier.
Non sans rappeler aux journalistes et professionnels des médias, la nécessité de rester professionnels dans la recherche, la collecte et le traitement de l’information. Continuant dans la même lancée, il les encouragé à demeurer solidaires et fermes dans la défense de la liberté de la presse et de leur propre sécurité, partout où ils se trouvent.
Enfin, le président de l’Organisation nationale des journalistes d’investigation de Côte d’Ivoire (ONJI-CI), Sériba Koné, encourage le chef de l’État, le président Alassane Ouattara, à faire en sorte que sa volonté de ‘’mettre tout en œuvre pour une presse libre en Côte d’Ivoire’’ exprimée chaque année soit traduite dans les faits et que les responsables des actes d’agression délibérés contre les journalistes et professionnels de médias soient identifiés et sévèrement sanctionnés.
Médard Koffi
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