Abidjan, le 7 octobre 2024 (crocinfos.net) – Narcisse Kuyo Tea, président de l’Africa Sports d’Abidjan, a publié une lettre ouverte en réaction au fait que le club reste en Ligue 2 pour la saison 2024-2025. Malgré les démarches juridiques engagées pour contester cette décision prise par la Fédération Ivoirienne de Football, le club se voit contraint de participer à ce championnat inférieur sous menace de descente en D3, selon lui sans toutefois le prouver.
Lettre ouverte du président de l’Africa Sports d’Abidjan
Dans cette lettre, datée du 5 octobre 2024, Kuyo Tea Narcisse exprime son incompréhension face à l’exigence de soumission d’une nouvelle demande de licence nationale pour la Ligue 2, alors que l’Africa Sports détient déjà une licence pour la Ligue 1. « Une nouvelle rétrogradation constituerait un autre litige », souligne-t-il.
Face à cette situation tendue, Kuyo a finalement pris la décision d’engager les démarches pour la participation du club en Ligue 2 dès le 7 octobre, tout en réaffirmant son engagement à poursuivre les actions juridiques pour faire reconnaître l’illégalité de la rétrogradation. Le président appelle les supporters à surmonter leur frustration et à rester unis dans cette épreuve, assurant que la survie du club est en jeu.
Sériba Koné
Encadré
Justification douteuse
Dans sa lettre ouverte, Narcisse Kuyo Téa a accusé la FIF en ces termes : ‘’Je vous informe que, par acte de commissaire de justice en date du mardi 1er octobre 2024, la Fédération Ivoirienne de Football nous a notifié une lettre de rappel nous ordonnant de soumettre une demande de licence nationale de club pour la participation de l’Africa Sports d’Abidjan au championnat de Ligue 2, avec la menace, en cas de refus d’obtempérer, d’une rétrogradation en D3. Je ne comprends pas pourquoi une telle formalité est exigée d’un club qui possède déjà une licence pour la Ligue 1, le niveau le plus élevé.’’ Cette accusation, dont il est le seul à détenir les preuves, est plus grave et frustrante que la simple rétrogradation en Ligue 3. Dans cette crise, la transparence dans le partage des informations aurait voulu que M. Kuyo Téa présente une copie de cette lettre dès le 2 octobre, plutôt que de surprendre l’opinion publique avec une telle justification.
Sériba K.