-‘’Les cadres demeurent les plaies de nos différentes régions’’
L’héritier du Kapanchant dit une conférence de presse ce lundi à Abidjan. Vous êtes nombreux à m’interroger sur les thèmes qui pourraient être abordés.
Je ne saurais le dire avec exactitude. Il n’est pas du coup devenu mon camarade ou mon confident comme tu l’es pour celui que l’on appelle désormais dans la région, El Hadj Alassane Ouattara…
J’ai noté que les cadres demeurent les plaies de nos différentes régions: tout le monde veut être quelqu’un. Les ambitions divisent.
Mais dis à l’héritier du Kapanchant, s’il doit parler de kilomètres de routes bitumées, de faire doucement: il n’y a pas que Daloa-Bouaflé qui brise les reins. Korhogo- Kanaworo aussi: 84 Km, des puits de pétrole par endroits… Niankara-Katiola, le chauffeur me dit « grand-frère, c’est réparé comme ça hein? ». J’ai dit : « les gens là fatiguent le camarade de mon grand-frère oh »
Bouaké-Yakro, infernal… il n’y a pas que dans le Gbôklê, que les populations pleurent les routes ignorées…
Du Nord, j’ai entendu les rugissements du jeune Lion du parti de l’autre. C’était à Anono. Il a enflammé la toile. Les Pro et les anti se sont affrontés. Dans leur affaire là, chacun a ses mots pour exprimer ses convictions et exiger « La réforme de la CEI, la libération des militaires qui n’ont fait que défendre la patrie». Tant que le discours reste dans les limites du jeu politique…