Ouagadougou, 21-09-2021 (lepointsur.com) Les policiers de la ville de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, n’en reviennent toujours pas. Un jeune homme d’une vingtaine d’années a simulé son enlèvement pour soutirer la coquète somme de 5 000 000 Fcfa à ses propres parents.
D’après les informations livrées par le journal numérique Lefaso.net, ce mardi 21 septembre 2021, le jeune garçon en quête de thune, va botter un coup digne d’un film hollywoodien en complicité avec trois autres individus. A ces derniers, il leur promet la somme de 500.000 FCFA chacun. Mais, pour toucher leur part du gâteau, les trois hommes devaient fournir le local, les armes à feu dont un pistolet automatique et un fusil de chasse. Ils devaient aussi trouver des cartes SIM sur lesquelles l’argent devrait être déposé et produire des séquences vidéo à l’aide du téléphone portable du jeune homme, prouvant son enlèvement.
Après avoir trouvé le scénario parfait, ils mettent en exécution leur plan. Ne doutant point de l’affection de ses parents pour lui, le malfrat balance les vidéos réalisées à son frère aîné espérant qu’il morde à l’hameçon. Il l’informa d’ailleurs qu’il était entre la vie et la mort car, les kidnappeurs auraient même placé une bombe sur lui.
Mais grande fut la désillusion du jeune “malhonnête’’. Le frère ainé, au lieu de chercher à rassembler l’argent, court déposer plainte auprès de la Brigade de Recherches du Commissariat de Police de Ouaga 2000.
« En collaboration avec la Brigade Spéciale d’Investigation et de lutte Anti-Terroriste (BSIAT), la Gendarmerie Nationale et le Procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance Ouaga II, il a été interpellé avec trois (03) de ses acolytes. Plusieurs objets ont également été saisis notamment un pistolet automatique, un fusil de chasse, des téléphones portables, du cannabis et des blousons », rapporte le confrère burkinabè.
En attendant d’être traduits devant les juridictions compétentes, les 4 individus viennent d’apprendre à leur dépend que les scènes des films au cinéma n’ont rien avoir avec la réalité.
Georges K.