Victoire Kalou, invitée du 168ème café littéraire, qui a eu lieu à Abidjan-Plateau, précisément à l’Institut Français de Côte-d’Ivoire, mercredi 30 novembre 2022, a présenté son chef-d’œuvre de belle facture, d’un volume de 198 pages, intitulée ‘’Kamissa, l’enfer des stigmates’’. A travers cet ouvrage, l’auteure dénonce la consommation de la drogue en milieu scolaire parce que néfaste pour les élèves, en parlant de la vie de l’univers incarcéral qui laisse à désirer.
« En écrivant cette œuvre, mon objectif, c’est de sensibiliser les jeunes, surtout les élèves ; aider cette société malade, cette école malade, à guérir », a révélé Victoire Kalou. Par ailleurs, l’auteur dans ce deuxième ouvrage, a dénoncé presque toutes les tares de la société ivoirienne en mettant l’accent sur la consommation de la drogue en milieu scolaire par les jeunes, notamment le cas des élèves. « J’ai abordé tous les phénomènes qui minent et rongent le milieu scolaire ivoirien, particulièrement la consommation de la drogue dans les lycées et collèges en Côte-d’Ivoire », a-t-elle énoncé. Et d’ajouter : « Que toutes les composantes de la société comprennent que la consommation de la drogue en milieu scolaire et estudiantin est l’affaire de tout le monde ».
En outre, il noter que Victoire Kalou entend panser les maux du milieu académique ivoirien, notamment le milieu scolaire. Lequel milieu scolaire, selon elle, dont les règlements doivent être amendés parce qu’au fur et à mesure que les années passent, non seulement la consommation de la drogue gagne du terrain, mais aussi, le niveau des élèves laisse à désirer.
Plus est, l’auteure doute de la responsabilité des parents. « A qui la faute ? Les parents, les éducateurs, les enseignants, les élèves ? Ou tout simplement, les parents ont-ils démissionné ? ». Victoire Kalou recommande alors aux parents d’assumer leur responsabilité. Toutefois, elle prodigue des conseils aux jeunes, aux élèves.
L’écrivaine a également mentionné la bravoure des femmes, surtout celles qui font mains et pieds pour trouver la ration familiale, ce, par le biais du vocable ‘’Létagonin’’ qui signifie femme battante. Une façon pour Victoire Kalou de révéler les potentialités, les qualités de la femme voire son rôle indéniable et son impact dans le développement de la société.
Par ailleurs, l’auteure recommande aux lecteurs son premier roman, (Kamissa, tome1) avant de lire le second (Kamissa, l’enfer des stigmates).
César Kouakou