Abidjan, Côte d’Ivoire, le 18-1er-2024 (crocinfos.net)—À Barthelemy Zouzoua Inabo : Mise en bouche achevée. Les équipes ont eu le temps de prendre leurs repères, maîtriser l’environnement. La deuxième journée des matches de poule est déjà décisive. Côte d’Ivoire-Nigeria et Égypte-Ghana, plateaux relevés.
Des Eléphants sereins et motivés. Ph. Dr.
Une belle à Ebimpé entre les Éléphants et les Super Eagles. En 2008, à Takoradi, au Ghana, les deux équipes sont dans la même poule. Victoire des Ivoiriens (1-0). En 2013, à Rustenberg en Afrique du Sud, retrouvailles en quart de finale. Revanche des Nigérians (2-1). Les temps ont changé, les deux formations ont évolué dans leurs compositions, bataille décisive au stade qui porte le nom de ton Camarade. L’un des capitaines des Éléphants, Max Gradel et Sangaré Badra Ali étaient dans le groupe en 2013. Le joueur le plus capé de la sélection de GassetKagnon (107 sélections, 17 buts) est confiant : « C’est un match décisif, c’est un match capital. Ne vous inquiétez pas, nous savons ce que nous avons à faire. On ne le cache pas, c’est un match à gagner. »
‘’Si le Nigeria compte sur son buteur Victor Osimhen pour perforer la défense ivoirienne, la Côte d’Ivoire a un atout majeur, le dynamiteur au milieu du terrain, Seko Fofana.’’
Le sélectionneur national est, de son côté, soulagé. Il a su gérer la pression du premier match, il peut désormais regarder l’avenir. L’ambiance dans son groupe est bonne, il récupère les joueurs blessés. Son homologue du Nigeria, un peu agacé par les questions des journalistes de son pays pendant la conférence de presse, a reconnu les faiblesses défensives de son équipe, mais aussi la qualité de son secteur offensif. « Lors des matches précédents, nous avons créé beaucoup d’occasions. Nous ne devons pas changer, nous devons rester sur notre dynamique ».
Si le Nigeria compte sur son buteur Victor Osimhen pour perforer la défense ivoirienne, la Côte d’Ivoire a un atout majeur, le dynamiteur au milieu du terrain, Seko Fofana. Les deux stars ont bien entamé le tournoi, buteurs lors de la première journée. Côte d’Ivoire-Nigeria, c’est à 17 h. Avant ce plateau alléchant, hors-d’œuvre, Guinée Équatoriale-Guinée-Bissau. Les Djurtus sont obligés de gagner ou à tout le moins, de ne pas perdre pour rester en vie.
Sous le coup de 20 h, cette fois au stade Félicia, un autre match décisif, dans la poule B : Égypte-Ghana. Les Black Stars jouent leur destin. Défaits par les Requins bleus du Cap-Vert (1-2), une autre défaite face aux Pharaons serait un coup de massue. Le Ghana est sous perfusion, l’Égypte n’est pas aussi reluisante que par le passé.
À San-Pedro, le Maroc a réussi sa première sortie face à la Tanzanie (3-0). Belle promesse dans le jeu des Lions de l’Atlas. Congolais et Zambiens se sont neutralisés (1-1). Un match insipide.
Toute la journée, ce mercredi 17 janvier 2024, les supporters étaient angoissés. Ils ont parcouru les différents points de vente à la recherche des billets. Certains, plus chanceux, ont obtenu le sésame, d’autres, par contre, avaient le goitre. La confédération africaine de football a pourtant rassuré la communauté sportive. « Le système fonctionne actuellement de manière satisfaisante. Au niveau international, plus de 60% des billets ont été vendus sur la plateforme en ligne de la CAF. ».
La chronique de FERNAND DEDEH