C’est un sacré coup que vient de réussir l’Ambassadeur Jacques Bernard Anouma. Ses missions de bons offices viennent d’être couronnées de succès.
Après ses consultations auprès des principaux acteurs du football ivoirien, le consensus fait sur la nécessité de partir aux élections, sans faire de grandes difficultés, a été acté.
L’article 47 que nombre de personnes brandissaient, tel un épouvantail, pour faire des blocages n’est plus l’objet d’une fixation. Mieux, tous les acteurs sont disposés à aller aux élections.
En bon connaisseur des arcanes du football mondial, Jacques Anouma a expliqué la prééminence des instances supranationales que sont la Fifa, la Caf, l’Ufoa,
auxquelles la FIF appartient et reste, parfois, assujettie.
Dans un langage franc mais patriotique, il a su éveiller, en chacun l’intérêt national pour se soumettre au verdict des urnes. L’Ambassadeur Anouma ayant aplani le chemin, la voie étant toute tracée pour les élections, le comité de normalisation n’a pas tardé à s’y engouffrer.
Cet après-midi, un nouveau chronogramme électoral a été dévoilé , avec comme point d’orgue , l’élection du Président de la FIF, le 23 Avril 2022.
Mieux vaut tard que jamais.
Jacques Anouma vient, ainsi de démêler l’écheveau, et toute la Côte d’Ivoire sportive lui doit une fière chandelle.
Désormais, il appartient à chaque Etat-major des candidats qui seront retenus à concourir, de convaincre strictement, sur la base de leur programme.
L’histoire retiendra qu’il aura fallu Jacques Bernard Anouma pour mettre tout le monde d’accord sur leur désaccord.
Dieu bénisse Jacques Anouma.
Vive la paix au football pour que vive la Côte d’Ivoire sportive.
Frédéric Konan Kouadio