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[Coronavirus] Aéroport de Lomé et de Kinshasa, un employé sur deux porte un masque de protection (La chronique de Fernand Dédêh Tagro)

À Barthelemy Zouzoua Inabo: Coronavirus. À l’aéroport de Lomé et de Kinshasa, un employé sur deux porte un masque de protection. Contrôle de la température corporelle à la descente de l’avion. Contrôle électronique. Personne ne touche son camarade…

J’ai demandé à une employée de l’aéroport de Lomé, ce qu’elle savait de l’épidémie: « Rien. Pas encore rencontré de cas. Mais les informations font peur. ».
Pas de psychose en effet mais les autorités doivent savoir communiquer sur l’épidémie. Ne pas laisser la main aux médias occidentaux sur le sujet. Tout est pour l’instant dans l’anticipation, l’information, l’hygiène de vie.

Je suis à Kinshasa à l’invitation de la FIFA et de la fédération congolaise de football. La FIFA a mené́ et financé en faveur de la jeunesse de quartiers de Kinshasa son projet pilote de terrains en terre stabilisée, dont la seconde étape, à savoir l’éclairage autonome de ces terrains au moyen de l’énergie solaire, arrive à son terme. L’inauguration de l’infrastructure est prévue ce 3 mars 2020 dans la commune de Kasa-Vubu.

De Kin, j’apprends que ton camarade va s’adresser au Congrès, la réunion des deux chambres du Parlement ivoirien. État de la nation mais aussi, projet d’amendement de la constitution. « Quand il s’agit des textes de loi ordinaire, les ministres viennent les défendre devant l’assemblée nationale et le Sénat. Quand il s’agit de la constitution, c’est le président de la République lui-même qui s’adresse aux chambres… ». Il va donc donner les l’orientation politique. Les députés et les sénateurs auront un mois pour analyser et adopter les projets d’amendement.
Ton camarade veut respecter la forme des choses. Autrement, il peut faire une pâte de ses amendements. Il a une assemblée acquise de gré ou de force à son rassemblement ou presque. En plus, des députés qui auraient pu donner de la voix sont en détention…

De Kin, je suis l’effervescence autour la CNI et le financement de la banque mondiale. J’apprends que l’organisation d’un débat contradictoire public entre le vieux parti et le rassemblement de ton camarade. J’ai envie d’applaudir. J’ai toujours encouragé les débats dans la société pour éduquer, instruire les citoyens. Mais pas les faux débats et surtout les débats politiciens.
Le plateau annoncé est le signe même que personne dans ce pays-nôtre ne fait son travail: j’ai dit personne. Ceux-mêmes qui votent les lois n’en savent rien. Ils sont incapables de les expliquer.

As-tu vu des députés et/ou sénateurs repartir dans leurs circonscriptions respectives pour expliquer aux populations, la teneur et les implications des lois qu’ils adoptent? Que dire des ministres? Des journalistes? Des citoyens eux-mêmes?
Pardon, allons établir nos cartes d’identité. Allons-nous enrôler. La Carte nationale d’identité ne doit pas être politisée. C’est une pièce administrative.

De Kin, j’apprends que des journalistes ivoiriens sont convoqués pour s’expliquer sur leur publication. Je serai toujours du côté des journalistes. Pour leur liberté. Pour la liberté de la presse et là la liberté d’expression.

Je conseille cependant aux hommes des médias de rester coller à l’éthique et à la déontologie du métier…

Cher aîné, notre « veilleuse de la Cohésion sociale » a été décorée, Commandeur de l’ordre du mérite culturel. On fait quoi? On met les bâches?

Ton gars sûr là, avant de partir à Paris, (mon cher, son nom circule et ton camarade a déjà dit qu’un ministre va devenir ambassadeur à Paris), honore ses pairs…

 

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