Pendant 2 jours, la Banque africaine de développement(BAD) tient son assemblée générale annuelle. Pour cause de coronavirus, cet important conclave se déroulera en mode virtuel. « Comment reconstruire l’Afrique, après la pandémie ». Tel est le thème. Les 54 pays africains et les 27 pays non africains membres du Conseil d’administration devront aussi choisir un nouveau président. Accusé de prévarication et de favoritisme, le président en exercice Akinwumi Adesina, blanchi est le seul candidat à sa propre succession.
Pour rappel, fin juillet, un panel d’experts indépendants blanchit celui qui est accusé de favoristime et de prévarication. Au moment où s’ouvre cette assemblée générale, le Nigerian est on ne peut plus serein vu qu’il a le total soutien du président nigérian Muhammadu Buhari, qui selon des sources dignes de foi a renforcé sa place de premier actionnaire de la BAD, doublant pratiquement ses droits de vote.
Evidemment, cela pèsera sur le résultat, puisque l’élection du président de la BAD requiert deux majorités. Celle des 54 pays africains et celle de l’ensemble des 81 actionnaires. Le président en exercice sera situé jeudi sur son avenir.
Forte de son augmentation de capital qui a quasiment doublé ses fonds propres, la Bad a réagi vigoureusement aux conséquences de la pandémie de Covid-19 en Afrique, mettant en place un mécanisme de 10 milliards de dollars pour aider les Etats et leurs secteurs privés.
En août, elle a aussi emprunté trois milliards de dollars supplémentaire à la bourse de Londres, là encore destinés à combattre les effets de la pandémie. Un objectif qui sera aussi celui des douze prochains mois.
EKB