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[Côte d’Ivoire Après 4 jours dans le N’Zi] L’intégralité des questions des journalistes et les réponses du président Alassane Ouattara

À Barthelemy Zouzoua Inabo Quatre jours dans la région du N’ZI avec ton camarade. Visite d’Etat dans les Départements de Kouassi Kouassikro, Bocanda et Dimbokro, le chef-lieu de région. Grâce à Dieu, ton type est de retour…

Ton camarade s’est présenté aux populations et au-delà, à toute la Côte d’Ivoire, comme le rempart contre « tout retour en arrière, porteur de développement et de paix. ». Il a insisté au cours de ses prises de parole sur les élections à venir en 2020: « elles se passeront bien. Il n’y aura rien. Elles seront apaisées, transparentes et ouvertes. ».

Il a ouvert une brèche sur ce qui pourrait être son thème de campagne en 2020, son bilan. « Beaucoup a été fait ces huit dernières années. Nous continuerons de faire plus. ». Ton camarade dit qu’il n’est pas dans « les bavardages. Le pays avance. ».

À la fin de la visite, il a rencontré la presse. À cette occasion, il a laissé planer le flou et le suspense sur sa candidature en 2020. « Je suis pour le transfert du pouvoir à une nouvelle génération ». Et cette phrase qui veut peut-être tout dire et qui vaudra son pesant d’or, surtout après sa visite au mois d’octobre, dans le Hambol: « N’allez pas interpréter cela que j’ai dit que je ne serai pas candidat. »

Je te pose ici, les échanges de ton camarade avec la presse.

Propos liminaires

Chers frères et sœurs comme vous le savez depuis 25 septembre nous avons entamé une visite d’état dans la région du N’zi et cette visite a commencé le 25 septembre par le conseil des ministres où des décisions importantes ont été annoncées notamment la désignation suite aux propositions faites pour la commission électorale indépendante et bien sûr, des questions touchant à la vie quotidienne des Ivoiriens.

Alors le jeudi 26 septembre, je me suis rendu à Kouassi-kouassikro là j’ai procédé à la mise sous tension de Alengbikouadiokro avec le chef u village et les membres de ma délégation. J’ai eu une rencontre avec les populations de Kouassi-Kouassikro qui a été une bonne rencontre avec une bonne mobilisation. Il y a eu beaucoup d’enthousiasme.

Le vendredi 27 septembre je me suis rendu à Bocanda et là j’ai procédé à la mise sous tension du quartier du Blaidy et l’inauguration du commissariat de Bocanda et bien sur la rencontre avec les populations. Là également, il y a eu beaucoup de monde et une grande mobilisation. Il y avait beaucoup d’enthousiasme et j’étais très heureux de voir les populations sorties nombreuses pour me sortir la bienvenue.
Aujourd’hui (samedi 28 septembre), c’était l’étape de Dimbokro où vous avez été témoins. Nous avons été d’abord au carré des martyrs ensuite nous avons mis sous tension, le quartier Koffi Akan. Ensuite nous avons eu une rencontre avec les populations au stade Koné Samba Ambroise qui a été vraiment extraordinaire avec une très forte mobilisation. Les populations sont venues de Bocanda, de Kouassi-Kouassikro et des différentes sous-préfectures. Il y avait beaucoup d’enthousiasme et j’étais très heureux de voir tant de monde dans ma ville natale et je m’en réjouis.

Je considère qu’en définitif, nous avons eu une excellente rencontre. Les choses se sont bien passées, aussi bien à Dimbokro, a Kouassi-kouassikro qu’a Bocanda. Et là nous partons vraiment très heureux pour ce que nous avons perçu. Evidemment il y a eu du retard dans la mise en œuvre de certains projets du fait que c’est l’une des dernières régions qui accueille la visite d’état. Vous savez que j’ai déjà fait 28 régions et donc cette région constitue la 29ème. Par conséquent, le dynamisme qui accompagne les visites D’Etat n’a pas été enclenché suffisamment tôt. Mais mes parents de Dimbokro ont compris que le meilleur est toujours pour la fin et que par responsabilité, je voulais faire les autres régions les autres régions avant de venir chez moi. Et là nous allons accélérer les choses.
Nous avions au programme national de développement 2011-2015 ensuite 2016-2020, un montant 100 milliards environ d’investissement programmé. Nous avons fait déjà le quart et dans les douze mois à venir je suis confiant que nous ferons le reste notamment, la route Dimbokro-Bocanda.
Et ce sont de gros investissements qui vont faire évoluer ce chiffre très rapidement ainsi que le programme de l’électrification qui très avancé et la mise à disposition d’eau potable pour les populations du N’zi. Je signale que la première dame a eu sa traditionnelle cérémonie du fond d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire. Là, elle a fait de grandes annonces et elle fait des dons DE 510 millions de franc Cfa et le Fafci qui est de 500 millions de franc Cfa a été porté à un milliard de franc Cfa. Je crois que c’est une évolution considérable et les femmes étaient particulièrement heureuses et enthousiastes. Je sais que le taux de remboursement est très bon dans cette région comme dans les autres.
De 12 milliards de capital, nous sommes 25 milliards de crédit qui sont remboursés entre 95 et 98%. Ceci pour dire que le Fafci est en bonne position et que nous continuerons d’aider les femmes. C’est plus d’un million de personnes que nous avons pu sortir de la précarité.

Questions-Réponses

Q- Vous venez de passer 4 jours dans la Région, votre région natal, au terme de cette visite d’Etat, quel est le message fort que vous laissez à vos parents ?

R- Le message est clair: message de paix, de cohésion, de développement et également de confiance. Beaucoup a été fait au cours de ces huit dernières années et nous continueront de faire encore plus de manière à accélérer pour les régions et les populations qui considèrent que le développement n’est pas encore arrivé chez elles. Mais nous sommes confiants que tout cela va se dérouler dans de bonnes conditions. Avec le renforcement des investissements au niveau de la sécurité et surtout, des renseignements et des appareils technologiques, je suis rassuré que les ivoiriens continueront de connaitre la paix, la sérénité et la tranquillité

Q- Le président du Pdci-Rda dans « Jeune Afrique », notre confrère de cette semaine, parlant du bilan du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, disait que ses performances ne sont pas terribles, qu’il a conduit le pays vers une économie en berne, la croissance ralentie, et que le chômage explose, ….quelle est votre réaction par rapport à cette sortie ?

R- D’abord je voudrais dire que je ne ferai pas de commentaires sur les propos de mon aîné. D’ailleurs je suis quand même à Dimbokro où il m’a accompagné l’année dernière au cimetière lorsque j’avais perdu mon grand frère et je le remercie pour cela. Je le considère comme un ami. Il a été à l’école primaire à Bocanda avec mon frère aîné qui est décédé, qui a été vice-président de l’assemblée national avec lui. Je vous renvoie tout simplement aux documents que publient les Institution américaines, européennes, et de toutes les institutions qui jugent l’Etat de Côte d’ivoire

Q- Monsieur Président, lorsque vous avez dit votre intention de faire modifier la Constitution, des thématiques du genre “Ouattara veut tripatouilleur la Constitution pour écarter des candidats” ont été développées. Trois mois après cette annonce qu’elles sont les dispositions qui seront touchées par la réforme de cette Constitution qui avait été votée à 95% ?

R- Tout le monde sait que Alassane Ouattara n’est pas un tripatouilleur, aussi bien en ce qui consiste la Constitution que pour autres choses. Nous avions mis en place un groupe pour regarder comment nous pourrions passer à la troisième République. C’est ce qui a été fait en 2016. Et je me réjouis que cette Constitution ait été votée à plus de 95%. Je suis heureux pour cette Constitution et espère qu’elle va régir notre pays pendant des décennies et des décennies.
Nous avons des institutions. Il y a plusieurs façons de modifier une Constitution. On peut, avec une majorité simple, aller au référendum, ou avec une majorité du 2/3 du Congrès. C’est-à-dire, avec l’Assemblée nationale et le Sénat, ensemble, modifier la Constitution. Nous n’avons pas encore eu ce débat au niveau du gouvernement. Il est évident qu’il doit avoir lieu, pour que nous voyions ensemble ce qui est important ou même urgent de modifier.

“Je suis pour le transfert du pouvoir à une nouvelle génération (…) Mais, n’allez pas interpréter cela que ça veut dire que je ne serai pas candidat.”

J’ai toujours dis que cette modification tiendra compte de l’évolution de notre pays. Nous avons un pays dont 75% de la population a moins de 30 ans. Nous ne pouvons pas rester indifférents à cela. Nous avons dans toutes les grandes nations, des Chefs d’État qui ont entre 40 et 45 ans, y compris même en Afrique. Vous voyez le Président Ethiopien ! C’est donc un débat qui permettra d’arriver à des modifications. Il ne faut pas que les gens se focalisent sur le planché ou le plafond d’âge. Ce sont des propositions que nous avions retenues tous ensemble à Marcoussis. Si cela doit aujourd’hui être examiné, cela passera par la voie normale. Mais, pour l’instant, ce n’est pas la chose la plus importante de mon point de vue.

Nous avons créé toute une série de structures judiciaires. Et nous devons les rendre compatibles. Ceci me paraît essentiel. Et le comité qui m’a fait les propositions de rédaction de la Constitution de 2016, m’a également fait des propositions écrites sur cette disposition. Donc, il ne faut pas en faire tout un plat.
Vous connaissez ma position par rapport à l’avenir. Je suis pour le transfert du pouvoir à une nouvelle génération. Je dis toujours que nous autres, qui avons bénéficié de bourses dans le pays, qui avons eu notre premier emploi dès notre sortie de l’université, qui avons ensuite eu des hauts postes pendant 30 à 45 ans, il est normal que nous puissions, au moins, par gratitude à l’endroit de la population, de faire en sorte qu’une nouvelle génération prenne le relais. Mais, ceci étant, c’est un débat qui nous permettra d’arriver à cette décision. Mais, n’allez pas interpréter cela que ça veut dire que je ne serai pas candidat».

Q- Quels sont vos engagements relativement au transport ferroviaire dans le N’Zi?

Le transport ferroviaire entre dans le cadre de la réhabilitation du réseau jusqu’à Ouagadougou. Vient ensuite l’extension du réseau au-delà pour aller donc à (Tandao) et même au Niger. Les discussions avaient été très fructueuses, il y a quelque temps, avec le groupe Bolloré qui en a la responsabilité. Mais il y avait eu des incompréhensions dans la mise en œuvre de cette réhabilitation. Les informations en notre possession indiquent que l’opérateur considère que le tonnage prévu en provenance du Burkina n’est pas suffisant. Cela doit être réglé avant de commencer la réhabilitation. Le Premier ministre de Côte d’Ivoire et celui du Burkina en ont longuement parlé à l’occasion du traité d’amitié en fin juillet à Ouagadougou. Pour nous c’est une priorité. Nous espérons régler tout cela dans les quelques mois à venir. Quand j’étais à Dimbokro, évidemment, c’était une ville vraiment importante où l’on entendait le train tout le temps ; que ce soient les passagers, les marchandises. Moi-même, j’ai eu à l’emprunter à plusieurs occasions. Ceci étant, nous devons tout faire et le Premier ministre sait ma préoccupation et les priorités que j’attache à faire en sorte que nous puissions régler ce problème avec le groupe Bolloré et nos frères du Burkina.

Q- M. le président, pendant que vous visitez la région du N’Zi, il y a eu une attaque de la gendarmerie de Guiglo, dans la nuit du mardi 24 à mercredi 25 septembre dernier. Vendredi dernier, il y a eu une découverte d’armes et de munitions à N’Guessankro dans la sous-préfecture de Bottro dans la région du Gbêkê. Cette découverte a conduit à l’interpellation, samedi aux alentours de 21 heures du président du conseil régional, Mangoua Jacques. Est-ce que ce sont, selon vous, des indicateurs incitant à appeler, à chaque fois, à des élections apaisées en 2020 ?

“Je suis très fière de mon bilan. Par conséquent, nous attendons impatiemment la campagne électorale pour pouvoir le dérouler.”

R- Je n’ai aucun doute que les élections se passeront de manière apaisées. Il y a des attaques dans tous les pays à certains moments. Je peux vous dire que pour Guiglo, nous avons déjà repérer un certain nombre de personnes qui seront remis à la justice. D’ailleurs, il y a eu des échanges de coup de feu dans la matinée. Je n’en connais pas le bilan. Mais, je veux vous dire que, grâce aux investissements que nous avons faits au niveau des traces technologiques, si quelqu’un s’attaque à un commissariat ou à une caserne de gendarmerie, c’est le terrorisme. Donc, nous traiteront cela conformément aux lois internationales. Et nous, nous sommes confiants que nous allons éradiquer tous ces terroristes qui veulent s’attaquer à la tranquillité des Ivoiriens. Pour le président du conseil régional du Gbêkê, j’ai appris que des armes avaient été retrouvées chez lui, mais çà, c’est une affaire qui est entre les mains de la justice. Je ne souhaite pas faire de commentaires là-dessus.

Q- Monsieur le Président au stade Koné Samba Ambroise, vous avez dit que vous n’avez pas encore pris votre décision concernant l’élection présidentielle de 2020, si je ne m’abuse. J’attends de voir ce que vous déciderez et ce que mon parti, le Rhdp dira. Est-ce que ce n’est pas une manière pour vous de mettre la pression sur les instances de votre parti. Si vous n’êtes pas candidat en 2020, allez-vous retirer de la politique ?

R- Ah me retirer de la politique ? Il y a des gens qui ont dix ans de plus que moi. Ces décisions on ne prend pas seul. Tout dépend de mon parti. Il y a un certain nombre de critères. Nous avons la responsabilité de laisser un pays en paix et dans la stabilité et toujours sur la voie du développement. Dans mon appréciation personnel, je dois me décider de savoirs si mon objectif de stabilité, de sécurité pour mon pays ont été atteints et que cela doit se poursuivre avec l’équipe que je dirige. Me décider ce sera la décision de mon parti, cela ne sera pas le choix d’Alassane Ouattara. Ça sera un choix démocratique. Nous aurons avec les responsables de mon parti un vrai débat. Il faut voir quelle est la meilleure manière de poursuivre l’œuvre que nous avons entamée. Les statistiques sont là. J’ai demandé aux ministres de les rendre publiques. Que ce soit l’eau potable, que ce soit l’électricité, les dispensaires, les tables-banc, les universités, nous avons plus que les 50 premières années des indépendances. Ce sont là des statistiques. Je pense qu’il est bon de le dire. Il serait bon que le premier ministre et le ministre de la communication et des médiats alimentent la presse concernant ces chiffres. Ce que nous disons est basé sur des chiffres. En 2011, combien y avaient-il d’adduction d’eau, combien de villages étaient électrifiés, combien de tales-banc nous avions etc. Il faut comparer cela à la période de 1960 à 2010. Je signale que le plus gros investissement de cette période a été fait de 1960 à 1970. Nous avons une équipe qui fait du très bon travail. Mais à un certain moment, il faut pouvoir et savoir transférer le pouvoir à la jeune génération. Je le pense sincèrement. Il est temps que je parte me reposer mais si mon parti me demande de rester, mais j’apprécierai.

Q- Vous parlez de transmettre le pouvoir à une nouvelle génération. C’est qui cette nouvelle génération ?

R- Vous êtes sud-africaine ? Quel âge a le président Cyril Ramaphosa ?
A peu près 60 ans. Moi j’ai 78 ans bientôt. Donc la nouvelle génération ce n’est pas moi.

Q- Quel est votre politique en matière de création d’emploi jeune dans la région afin de mettre fin à l’orpaillage clandestin ?

R- Le ministre des mines me disait tout le travail qu’il a fait depuis plusieurs années. La coloration de l’eau, tous ces problèmes sont dus à l’orpaillage clandestin. Malheureusement, il y a beaucoup de complicités dans cette affaire, je ne voudrais pas dévoiler un groupe ou indexé un groupe. Je lance un appel à tous nos concitoyens aussi bien au public qu’au privé d’aider le gouvernement parce que nous faisions notre part. Maintenant les choses doivent avoir le concours de nos concitoyens de tous les secteurs pour que nous puissions aller de l’avant. Le ministre de l’Hydraulique à l’occasion du conseil des ministres nous a dit qu’il avait toute une série de projets et non seulement l’eau soit décolorée mais qu’elle soit potable. Nous avons prévu une réunion dans les jours qui viennent du conseil national de sécurité parce qu’on considère que l’orpaillage est un problème sécuritaire aussi.

Le ministre des mines et les ministres concernés puissent nous faire le bilan de ce qui a été fait ces deux et trois dernières années plus ce que nous envisageons de faire et les mesures qui sont nécessaires. Nous voulons nous inspirer des pays comme le mali, qui apparemment a beaucoup fait dans ce domaine pour essayer de contrer l’orpaillage clandestin. J’ai donné des instructions très fermes, que quand nous avons sur ces sites des personnes qui sont prises et qui sont en situation irrégulière au plan de l’identité et de la nationalité, nous les expulsons, même si ce sont des personnes des pays voisins. Parce que je considère que ceci n’est pas acceptable, on ne peut pas créer des problèmes environnementaux et des problèmes de sécurité être entrée frauduleusement en Côte d’Ivoire, non seulement de pays africains, mais également des pays extérieurs à l’Afrique que je ne que je ne nommerai pas.

J’ai donné des instructions très fermes, le conseil national de sécurité va rendre tout cela public. Egalement à Ouagadougou à l’occasion du sommet que nous avons tenu sur la sécurité régionale, nous avons pris des mesures très importantes pour l’identification et le suivi des personnes pour la biométrie ainsi que pour toute personne qui serait en situation irrégulière pour des raisons sécuritaires en ce qui concerne chacun des pays de la sous-région. Nous sommes tout à fait à l’aise pour parler de ces problèmes.

Vous savez, les problèmes tout le monde peut en parler, mais le plus important c’est de les résoudre, c’est ce que nous sommes en train de faire.

Mot de fin…

Mesdames et messieurs, j’aimerais vous remercier d’être venus avec nous pour les quatre jours de cette belle visite d’Etat. Je remercie le Vice-président, le Premier ministre, les présidents d’institutions. Comme vous le savez le Vice-président était à New-York, aux assemblées générales des Nations unis. C’est hier seulement qu’il est rentré. Je suis content qu’il ait fait le déplacement aujourd’hui pour être avec nous. Je voudrais remercier tous les membres du gouvernement et toute la presse et tous ceux qui ont été avec nous tous les jours. Vous avez noté que l’Etat de la route n’est pas reluisant. C’est des choses auxquelles nous allons nous attaquer. Nous sommes confiants. J’ai dit que j’allais relier toutes les capitales régionales d’abord par le bitume ensuite ce sera les capitales départementales. J’invite les uns et les autres à ne pas se faire des soucis. Tout ce que nous n’avons pas pu faire, ces temps-ci nous entreprenons de le faire et nous le continuerons dans la période 2021-2025 pour que ce programme soit bouclé. Comme d’ailleurs pour l’eau potable, l’électricité, nous serons à 100% d’approvisionnement de nos concitoyens en 2025. Je suis très fière de mon bilan. Par conséquent, nous attendons impatiemment la campagne électorale pour pouvoir le dérouler.

Propos retranscrits par Fernand Dédêh Tagro

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