La conférence de presse du député ivoirien, Evariste Tié Meambly, devant se tenir au siège du groupe Totem communication/L’Intelligent d’Abidjan, le mardi 23 octobre 2018, n’a pas pu l’être, à cause d’un empêchement de la police, disant ‘’obéir à un ordre de la hiérarchie.’’
Si Wakili Alafé s’est gardé d’intervenir sous le feu de l’action, « c’était pour avoir un contrôle total de la situation, et pour être en possession de tous les éléments d’informations, alors que je suis hors de Côte d’Ivoire ». « Nos investigations, ainsi que le mode opératoire permettent de soulever des questions de gouvernance, de rapport à la liberté d’expression et à la liberté de la presse, et surtout l’absence d’esprit de redevabilité, de la part de certains acteurs étatiques et gouvernementaux : rendre compte, expliquer et justifier les décisions envisagées ou prises, et les actions menées ou à mener », indique M Wakili.
Le moins qu’on puisse affirmer, c’est une atteinte à la liberté d’expression sur ordre du ministère de l’Intérieur, qui a actionné des éléments de police. « Outre le député Evariste Meambly, et les journalistes invités, les agents et travailleurs de l’IA ont été empêchés d’accès à leurs locaux durant plusieurs heures, causant un préjudice aux capacités de production de l’entreprise. La présence de la police au siège du groupe a également créé un traumatisme sans précédent, aux membres du personnel.»
Par ailleurs, en obéissant à un ordre de la hiérarchie pour semer le désordre, notre police change de mission.
Kpan Charles