Abidjan, le 20-4-2022 (crocinfos.net) À Barthelemy Zouzoua Inabo: Je suis satisfait. Ton Camarade a respecté la loi fondamentale du pays. Il a enfin nommé le vice-président. Mais note-le, la nouvelle génération est restée à Tafiré… Pour le gouvernement JPA2, les inbox tremblent. C’est le cas de le dire…
Suspense…
L’Afrique a juste besoin besoin de respecter les textes qu’elle se donne. Et plus particulièrement, la loi fondamentale. Personne, sur ce continent, ne doit accepter ce que le journaliste André Sylver Konan appelle « les petits arrangements avec la loi ».
Ton Camarade a réfléchi longtemps. Deux ans pour trouver qui pouvait occuper la fonction de dauphin constitutionnel, tel que prescrit dans la constitution qu’il a lui-même inspirée. Son cœur a sûrement balancé entre « la nouvelle génération » et « la vieille génération ». Il a choisi un banquier central comme lui-même. 73 ans bientôt et comme il le dit, « J’ai porté mon choix sur Tiémoko Meyliet Koné pour exercer les fonctions de Vice-président. C’est un technocrate hors pair, un brillant économiste, un homme compétent et travailleur. ». Prestation de serment du nouveau vice-président, ce mercredi 20 avril 2022.
Ton Camarade avait une équation à trois inconnues à résoudre. N’est-il pas ADO-Solutions? Le vice-président et le premier ministre sont connus. Le Blanc de la Mé rempile. Son poste était terriblement convoité. Mais à la vérité, il n’a jamais perdu le sommeil. Il voyait bien les danseurs autour de son fauteuil. Selon un analyste politique, « JPA doit s’entourer de personnes acharnées et positives, qui ne luttent pas pour se positionner mais pour servir , le servir avec fidélité et loyauté. ». Il ajoute, « Il est clairement en sursis. Il a six (6) mois, jusqu’à la fin de l’année, pour inverser la tendance au yeux de ADO et de son entourage. ».
Ton Camarade attend désormais les propositions du Blanc de la Mé concernant l’équipe gouvernementale. Elle doit être resserrée mais surtout passer un message fort: terminée, la République des récompenses. Place à la méritocratie et donc à la compétence. JPA 2 ne pourra plus avoir de circonstances atténuantes. La Côte d’Ivoire le regarde.
Comme le pays a les yeux braqués sur l’élection à la présidence de la fédération ivoirienne de football. Pour l’instant, le calendrier est tenu. La campagne se déroule sans heurts. Les candidats exposent leurs idées. C’est tant mieux.
Dans l’ensemble, les trois candidats ont une claire conscience des problèmes du football ivoirien: Infrastructures, formation des cadres et des jeunes, financement du football, le rapport à l’Etat, la vie des athlètes, gestion de la fédération et des équipes, la revalorisation du football local, la promotion du football…
Par exemple, les trois candidats proposent d’augmenter les subventions aux clubs. Elle est actuellement de 75 millions pour les équipes de la ligue 1. Sory Diabaté et Idriss Diallo proposent 100 millions FCFA. Didier Drogba met 150 millions FCFA sur la table.
Sory Diabaté et Didier Drogba ajoutent en plus, la mise à disposition des cars pour les équipes. Mais pas gratuitement.
Les équipes des trois candidats sont des mines d’expertises. Idriss Diallo et Didier Drogba ont poussé le vice très loin: ils mettent en compétition le directeur général et la directrice générale adjointe des Impôts. Le premier est sur la liste « Rassembler pour développer ». La seconde sur la liste « la Renaissance du football ivoirien. ».
Mes parents camerounais disent: « celui qui dort, pour lui s’en va ». Actuellement, personne ne dort, dans les différents staffs.
La chronique de Fernand Dédeh