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[Côte d’Ivoire Crise à la FIF] Tout sur la présidente, Mariam Dao Gabala

La sénatrice Mariam Dao, l’ex-ministre de la Sécurité, Martin Bléou et maître Simon Abé

La sénatrice Mariam Dao, l’ex-ministre de la Sécurité, Martin Bléou et maître Simon Abé

-Voici la liste du comité de normalisation 

Abidjan, le 14-1er-2021 (https://crocinfos.net/) Les émissaires de la FIFA, M. Veron Mosengo Omba et Mme Solémalé Sarah ont installés officiellement les membres du comité de normalisation, jeudi 14 janvier à Abidjan, afin de résoudre la crise qui secoue la Fédération Ivoirienne de Football (FIF). Ce, conformément à la décision de la FIFA du 24 décembre 2020 ; décision intervenue suite au blocage du processus de renouvellement des instances dirigeantes de la FIF.

La sénatrice Mariam Dao Gabala est la présidente de ce comité. Elle aura à ses côtés, l’ex-ministre de la Sécurité, Martin Bléou et maître Simon Abé.

S’agissant du mandat du comité de normalisation, M. Veron a expliqué ses principales missions qui sont de gérer les affaires courantes de la FIF, mettre à plat les textes (règlement, statut et code électoral) de la FIF afin d’y corriger les contradictions et dysfonctionnements relevés par la commission d’enquête conjointe FIFA/CAF (Septembre-octobre 2020) et d’organiser l’élection du nouveau comité exécutif. Il a en outre précisé que le comité de normalisation n’aura pas à charge la gestion des projets de développement.

Qui est la sénatrice Mariam Dao Gabala? 

Mariam Dao Gabala, présidente du comité de normalisation de la FIF

Après le baccalauréat, sur proposition de son père, Mariam Dao Gabala tente le concours de l’École supérieure de commerce d’Abidjan (ESCA). Elle le réussit et entame une formation dans la finance qu’elle perfectionne par la suite à HEC à Paris jusqu’en 1984 et à HEC Montréal.

Elle commence sa vie professionnelle comme directrice des finances d’une institution de formation des cadres africains. Après son premier poste, elle devient consultante pour le Bureau international du travail, la Banque africaine de développement, l’Organisation internationale du travail et la Banque mondiale.

Pendant vingt ans, elle travaille aussi pour Oikocredit, une institution de financement fondée par le Conseil œcuménique des Églises en vue de financer les activités de personnes réputées non solvables notamment par le microcrédit dans les pays du Sud. Elle développe un portefeuille de coopératives, d’institutions de microcrédits et d’entre.

Kpan Charles

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