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[Côte d’Ivoire] Étudiants affectés de l’Etat dans les grandes écoles privées : les frais d’inscriptions ‘’restent’’ fixés à 40 mille FCFA, selon la Rets

Une vue de la table de séance du point presse

La Renaissance étudiante et scolaire (Rets) a animé un point presse, le mardi 26 septembre 2017, à Abidjan sur l’uniformisation des frais d’inscriptions dans les grandes écoles privées pour les étudiants affectes par l’État de Côte d’Ivoire.

Le président de cette organisation estudiantine et scolaire, Kouassi  Ibrahim, dénonce ‘’des frais au-dessus du montant réglementaire’’ de ceux fixés à quarante mille FCFA pour tout étudiant affecté par l’Etat dans les grandes écoles privées de Côte d’Ivoire, par les fondateurs.

En effet, conformément aux recommandations d’un séminaire, tenu à Yamoussoukro et qui avait réuni, tous les acteurs concernés du ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnel d’alors, le directeur de cabinet, Ti Bi Youan a, au nom du ministre, pris l’arrêté N°1379 METFP/DEFP/AB du 05 août 1999.

Ainsi, les droits d’inscription à l’Enseignement technique supérieur privé ont été fixés à 40.000 FCFA, quant à l’Enseignement technique secondaire privé à 25.000 FCFA. « Je vous saurai gré de l’application ‘’rigoureuse’’ des ces décisions », martelait-il.

Malheureusement, selon le conférencier, pour des raisons diverses, certaines grandes écoles privées n’ont jamais appliqué la décision ministérielle limitant les frais d’inscription à quarante mille FCFA et soumettent, depuis lors, les étudiants à des frais au-dessus du montant réglementaire.

« Devant cet état de fait, le bureau exécutif national de la Renaissance étudiante et scolaire, avant la rentrée académique 2016-2017, a échangé, lors d’une rencontre, avec Madame le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique sur ce problème et celui du BTS », indique Kouassi  Ibrahim. Avant de rassurer les étudiants des grandes écoles ‘’qu’après cet échange avec Madame le Ministre, tous les problèmes susceptibles de perturber la rentrée 2017-2018 sont en voie d’être résolus.’’

Aussi, exhorte-t-il à la sérénité et au calme, car soutient-il, ‘’les frais d’inscriptions des étudiants affectés de l’Etat dans les grandes écoles privées restent, pour l’heure, fixés à quarante mille francs.’’

Par ailleurs, le président de la Rets, précise que toutes les dispositions seront prises pour que le BTS session 2017 qui a commencé dans un climat apaisé s’achève dans le même climat : « Car toutes les dispositions sont prises pour traiter les réclamations afin d’éviter toute injustice. »

Kpan Charles

 

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