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[Côte d’Ivoire/Grève des producteurs de café cacao] Les coopératives de l’ASPCACC ne sont pas concernées

Abidjan, le 19-10-2021 (crocinfos.net) Les coopératives de l’Association des présidents de Conseil d’administration de coopératives de café cacao de Côte d’Ivoire (ASPCACC), ne sont pas concernées de la grève des syndicats de la filière, informe un communiqué dont lepointsur.com a reçu ce mardi 19 octobre 2021.

D’après le communiqué, depuis le 12 octobre 2021, des syndicats de la filière café cacao ont lancé une grève illimitée pour réclamer, entre autres, le paiement de 17 milliards FCFA de fonds Covid accordés par le gouvernement aux producteurs avant la rentrée scolaire et dénoncer selon eux, « l’injustice » que les producteurs et les organisations professionnelle subiraient.

En effet, cette note d’information signée du nom du Président, Moussa Sawadogo,  stipule que si l’Association des présidents de Conseil d’administration de coopératives de café cacao de Côte d’Ivoire (ASPCACC), peut comprendre les raisons de ce mouvement d’humeur, déplore tout de même le moment choisi pour lancer cette grève.

Toutefois, ladite relève que traditionnellement, l’ouverture de la campagne café cacao reste la période à laquelle le producteur peut écouler ses produits et faire face par ses propres moyens, quoique maigres, aux charges qui sont les siennes.

« Sacrifier cette traite au profit d’une grève pour la revendication d’une prétendue promesse non tenue, revient pour l’ASPCACC à priver doublement le producteur de tout pouvoir d’achat. Cette grève est contre-productive », déclare cette note.

Tout en précisant que ces derniers jours, les initiateurs de la grève adressent des courriers aux coopératives de café cacao les exhortant à rejoindre le mouvement de grève, elle voudrait ici préciser que ses membres ne sont pas concernés par cette grève. Car, elle mesure le drame que cela fait courir aux pauvres paysans en termes de moyen de survie.

Par ailleurs, l’ASPCACC préconise l’exploration d’autres pistes de solutions, notamment la poursuite d’un dialogue franc entre les acteurs de la filière et le gouvernement afin d’éviter d’en rajouter à la souffrance des producteurs qui tirent déjà le diable par la queue.

F. Médard KOFFI

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