Abidjan, le 12-1er-2021 (https://crocinfos.net/) Le secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire (Cnfci), Konaté Diakalidia, s’inquiète des problèmes liés à l’utilisation des fréquences aux frontières terrestres. Pour des solutions idoines, il a présidé au siège de ladite institution une réunion ouverte à toutes les structures concernées, mardi 12 janvier 2021 à Abidjan.
Le secrétaire exécutif de la Cnfci, Konaté Diakalidia, aspire à la résolution des problèmes de 3624 km de frontières terrestres, liés à l’utilisation des fréquences auxquelles la Côte d’Ivoire est confrontée.
Au regard de l’importance du sujet, l’Agence ivoirienne de gestion des fréquences (Aigf), l’Autorité de régulation des télécommunications en Côte d’Ivoire (Artci), l’Union nationale des entreprises de téléphonie (Unetel), des représentants de chacune des entreprises de téléphonie mobile, la Haute autorité de la communication et de l’audiovisuel (Haca), le Centre national d’information géographique (Cntig), le ministère des Affaires étrangères, le ministère de la Défense, le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité ont participé à la rencontre.
Dans sa présentation, Konaté Diakalidia a dépeint le sombre tableau lié au manque de fréquence aux frontières ivoiriennes. Un constat qui, selon lui, ouvre grandement les portes à l’insécurité avec ‘’l’extrémisme violent’’ et l’‘’annexion’’ d’une partie nord du pays par certains pays frontaliers.
Par ailleurs, renchérit Koffi Yao Gabriel, directeur de la planification et des affaires internationales à l’’Agence ivoirienne de gestion des fréquences radioélectriques (Aigf), la Côte d’Ivoire reçoit les signaux de certains opérateurs des pays frontaliers jusqu’à 120 km à l’intérieur de la Côte d’Ivoire. En revanche, il déplore la présence de peu d’opérateurs mobiles aux frontières ivoiriennes.
Mme Gertrude Koné Kouassi, la directrice générale de l’Union nationale des entreprises de téléphonie (Unetel), a indiqué que leur matériel (évalué à des milliards FCFA) sont exposés aux ‘’vols’’ et aux ‘’pillages’’ aux frontières ivoiriennes, à cause de l’insécurité. Quant au manque de leur présence par endroit, elle a relevé le manque de voirie par endroit et le cahier de charge, qui leur impose d’être présente dans des zones à haute densité de population.
Pour pallier cet état de fait, les participants ont convenu de mettre en place un comité technique stratégique dirigé par Koffi Yao Gabriel, directeur de la planification et des affaires internationales à l’Aigf. Ce Comité a pour mission principale de proposer un plan d’actions stratégiques à court, moyen et long terme en vue d’apporter une solution définitive aux problèmes liés à l’utilisation des fréquences aux frontières, comprenant les autres acteurs présents à la réunion et la Cnfci avec le statut d’observateur.
Ce plan stratégique fera l’objet de validation au cours d’une autre rencontre qui se tiendra dans 15 jours.
Kpan Charles