L’affaire fait grand bruit dans la capitale de la région du Gbêkê, Bouaké dans le centre de la Côte d’Ivoire. Des gendarmes sont allés chercher Koutoua Koffi Delagny, dans son bureau au Ranhotel le 16 avril 2018, en milieu de matinée pour l’entendre dans leurs locaux. Le même jour, l’infortuné a été mis en garde à vue puis présenté au juge des enfants qui assurait l’intérim, car la juge et le procureur ont prétexté être absents, puis mis sous mandat de dépôt le même jour vers 18h et incarcéré à la Maison d’arrêt de Bouaké.
La procédure est allée à une vitesse éclaire. Ce, sans lui remettre une copie du mandat, ni de le faire assister par un avocat au prétexte que deux de ses employées auraient porté plainte contre lui pour viol des années bien avant. Celles qui portent l’accusation dont nous taisons les noms avancent, tantôt que c’est en 2008, tantôt en 2012.
C’est en prison que le 17 avril en fin de matinée que, le DG de la SIPF (Société ivoirienne de gestion du patrimoine ferroviaire), Cissé Moustapha aurait mandaté son DAF, Taï Georges lui remettre en prison une lettre de licenciement pour motif personnel datant du 16 avril.
De sources judiciaire, le dossier est vide et ne comporte que de simples témoignages dont ‘’ceux de deux politiques qui ont instrumentalité les salariés.’’ Avec comme chef de file la protégée du DG de la SIPF et actuelle gérante intérimaire pour des grèves et séquestration depuis novembre en accusant Koutoua Koffi Delagny de de détournement. Le DG, Cissé Moustapha a instruit une enquête qui l’a blanchi et donc il fallait un autre argument pour le limoger.
Plusieurs questions restent sans réponse au moment où publions cette information. Entre autres, que se passe-t-il au Ranhotel de Bouaké ? Qui en veut à M. Koutoua Koffi Delagny ? Le DG de la SIPF ? Le ministère de la justice ? Des élus politiques de Bouaké ? Les embarras du procureur et de la juge, semble-t-il aux ordres ? Quel est le rôle joué par la gérante intérimaire du Ranhotel, la pseudo-comptable et la très “protégée” du DG de la SIPF ?
Les faits démontrent que le mandat de dépôt ‘’a été vicié, est vide et bien plein de manigances, de complots et de méchants commérages.’’ « Une lettre de licenciement au contenu honteux et violant la procédure», coupe court la source judiciaire.
Sur cette cabale, ce ne sont pas des révélations troublantes, des sms, des mails, des enregistrements et autres documents qui manquent auprès de l’avocat du mis en cause.
La riposte du camp de M. Koutoua Koffi Delagny (avocat de la famille à Bouake et avocat des enfants aux USA, des amis et proches) ne saura tarder dans cette affaire dans laquelle, il se murmure même que le dossier serait en route pour la table du Président Alassane Ouattara. L’affaire fait grand bruit dans le milieu des affaires à Bouaké face au ‘’mutisme de la justice.’’
Kpan Charles