Côte d’Ivoire: Le Pidar appelle les nouveaux majeurs à s’inscrire sur la liste électorale

Côte d’Ivoire: Le Pidar appelle les nouveaux majeurs à s’inscrire sur la liste électorale

Dans le cadre de  l’opération de recensement allant du 18 au 24 juin 2018 portant sur l’inscription des nouveaux majeurs sur la liste électorale, le Parti Ivoirien des Défis A Relever ( PIDAR) lance un appel à tous ses militants de toutes les structures du Parti, à tous ses sympathisants et à tous les ivoiriens à se rendre massivement sur les sites indiqués pour s’enrôler  sur la liste électorale de leur pays. Car c’est un devoir citoyen d’avoir son nom sur la liste électorale  pour participer le moment opportun au choix de ses dirigeants politiques car on ne s’inscrit pas sur une liste électorale pour faire  plaisir à quelqu’un mais on le fait pour  soi-même  pour ses propres intérêts d’être le citoyen de son  pays. C’est une considération qu’on a de choisir librement ses dirigeants politiques en leur donnant le feu vert d’agir en notre nom et le droit qu’on a également de leur retirer la confiance en les sanctionnant par un feu rouge. C’est très important pour le citoyen d’un pays d’avoir ce droit.

Cependant le PIDAR s’oppose à l’organisation des élections municipales et des régionales annoncées le 4 janvier 2018 par le Président de la République au palais Présidentiel.

En l’annonçant, le Président de la République s’est trompé ou on l’a trompé, a été mal inspiré ou très mal conseillé. Car leur report en février 2020 est moins anticonstitutionnel que leur organisation avant la fin de l’année 2018.

Depuis la constitution de 1960  jusqu’à la constitution de 2000 et même de la troisième de 2015 dernier, l’élection Présidentielle a lieu en Octobre tous les cinq (5) ans, les législatives se tiennent en Décembre et les municipales et régionales en Février. Mais  jamais trois ans après. A quoi sommes-nous obligés de constater en 2015 ? Si l’organisation de la présidentielle a été conforme à la constitution, les élections législatives ne l’ont pas été parce ce qu’elles ont été tenues en décembre 2016 soit un an après la Présidentielle. Que les mandats des députés s’achèvent en 2020 ou en 2021, c’est anticonstitutionnel. Les municipales et les régionales sont annoncées avant la fin de cette année 2018.

Que les mandats des Maires et des Présidents des Conseils Régionaux s’achèvent en 2020 ou en 2023, c’est toujours   anticonstitutionnel.

Pour le PIDAR, il faut que toutes les élections se tiennent en Côte d’Ivoire conformément aux délais prescrits par la constitution et non en dents de scies anticonstitutionnel. Pourquoi ne pas reporter les municipales et les régionales en février 2020 afin que les deux ans qui nous séparent de 2020 permettent au gouvernement de mettre en mission tous les Préfets les Sous Préfets et les Maires à l’effet de recenser dans leurs ressorts territoriaux tous les ivoiriens qui n’ont pas soit d’extrait de naissances, soit de carte d’identité soit de certificat de nationalité pour s’inscrire sur une liste électorale.

Car le Gouvernement ne doit pas oublier que s’il ya des nouveaux majeurs qui n’ont jamais été inscrits sur la liste électorales faute de papiers, il ya également des anciens majeurs qui n’ont jamais été inscrit sur la liste électorale faute de papiers.

La solution  serrait que le Gouvernement rapproche l’administration de ces sans papiers afin de leur établir sur place et aux coûts réduits tous les papiers administratifs en les inscrivants directement sur la liste électorale de façon massive de sorte que le nettoyage de la liste électorale qu’on appelle autrement la révision de la liste électorale soit débarrassée de tous les disparus hélas, sinon  comment comprendre que dans  un village de mille (1000) habitants bien comptés il y ait moins de quatre cent (400)  inscrits la liste électorale et que les votants n’excèdent pas cent cinquante (150) ? Les élections ivoiriennes ne doivent exclure aucun ivoirien au motif qu’il n’a pas de papiers ou qu’il a perdu sa carte d’électeur ou sa carte nationale d’identité.

Un autre problème de contentieux juridique, et politique qui divise le gouvernement à ses opposants concerne l’article 09 du nouveau code électoral qui stipule ceci : (tout ivoirien remplissant les conditions pour être électeur peut s’inscrire sur la liste électorale de la circonscription électorale de son choix, à condition d’y avoir son domicile ou sa résidence, des intérêts  économiques et sociaux). Comment dans ces conditions les dirigeants politiques n’encouragent pas  la tricherie dans les élections générales pour des gens qui n’ont pas de popularité et qui veulent faire la politique pour diriger les autres. Comment ne pas encourager  les candidats indésirables dans leur localité à convoyer dans des cars des personnes étrangères à leurs localités à s’inscrire sur la liste électorale pour que le moment venu ils puissent aller en convoi le porter au pouvoir ? Un tel vainqueur des élections n’étant pas élu par sa propre population s’impose à elle et peut rester sourd à leurs préoccupations pendant toute la durée de son mandat. Le PIDAR exige la révision de cet article 09 du nouveau code électoral pour la paix pendant le scrutin et pour éviter que les bureaux de votes soient saccagés à chaque élection législative, municipale et régionale.

Abidjan, le 13 Juin 2018

 

Le Président du PIDAR

KOUASI Titre Germain

Ex candidat aux élections législatives de 2016

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