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[Côte d’Ivoire] : «Le RDR est en réalité le parti du Rassemblement des Rebelles»

 

Depuis la création du RDR, le 27 septembre 1994, la Côte d’Ivoire va mal. Ce parti a décidé de construire une idéologie de violence dans notre beau pays.  Son président a toujours été violent dans ses interventions. Les Ivoiriens se souviennent de cette phrase : « je frapperai ce pouvoir et il tombera », ils n’ont pas oublié ces paroles : « je suis du Nord, on ne veut pas que je sois président ». Dès sa création, ce parti a cherché à diviser les Ivoiriens par une victimisation grotesque et imaginaire. Depuis que la communauté internationale a imposé ce parti au pouvoir, la  Côte d’Ivoire est devenue le pays de la gouvernance publique ethnico-tribale. Notre pays est devenu une poudrière tribale, dont les fondements sont l’appareil de l’État. Le tribalisme d’Etat est devenu la clé de répartition et de gestion des ressources du pays. Avec le « pouvoir RDR », c’est l’ethnie, la région et le parti politique qui déterminent l’ascension sociale des individus. Et c’est sur l’ethnicité que fonctionnent désormais les institutions de notre pays. Très récemment, M. Touré Mamadou faisait une sortie hasardeuse, taxant le PDCI-RDA, de parti violent. Nous enregistrons dans notre pays, une humiliation de plus car, même le « diable » reconnait ses « fidèles » dans ce pays. C’est pire qu’un pied de nez, c’est un doigt d’honneur. Cette sortie  malicieuse du porte-parole du RDR cache, en réalité un profond malaise qui gagne ce parti. Le monde entier vient de constater la barbarie sauvage d’un parti génétiquement violent, lors des élections locales. Le RDR est au creux de la vague, sa « nudité » est dévoilée. Monsieur Touré Mamadou se jette sur le PDCI à bras raccourcis débitant frénétiquement ses contrevérités. Les Ivoiriens ne sont pas dupes. Si le RDR a piqué un fard, c’est justement parce qu’il a truqué les récentes élections pour éviter une honte éternelle. L’Ivoirien n’est pas né de la dernière pluie. La communauté internationale vient de se rendre compte que la violence en Côte d’Ivoire a un seul : RDR. Le FPI ayant appelé au boycott de ces élections, le RDR a démontré qu’il est minoritaire en Côte d’Ivoire et qu’il a toujours usé de la violence pour s’imposer. C’est une vérité de La Palice. Le PDCI qui était hier leur allié préféré est devenu subitement leur ennemi, ayant à son encontre une langue de vipère. Le RDR n’a pas inventé l’eau tiède, il est reconnu qu’il n’a pas la culture de la contradiction et du dialogue. Ayant le diable au corps, les militants RDR n’ont que la violence comme argument politique pour convaincre. Touré Mamadou manque de discernement, son parti est un « rassemblement des Rebelles ». En 1999, après le coup d’Etat de Guei Robert, le gouvernement était un « gouvernement RDR », mieux, le RDR a soutenu le coup d’Etat de Guillaume Soro, qui s’est mué en rébellion. Depuis 2010, les anciens chefs rebelles sont promus par le « pouvoir RDR » et les dignitaires de la rébellion sont tous des militants du RDR. Paresseux comme des couleuvres en matière d’idées ingénieuses, les militants du RDR sont plus vifs que l’éclair dans la violence. Les Ivoiriens ont compris qu’ils doivent s’unir pour mettre fin à la destruction de notre pays et 2020 sera le terminus de ce parti de rebelles.

 

Une contribution de PRAO YAO SERAPHIN

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