-‘’La RTI, organe de l’État est devenue un instrument de propagande des faussaires et des imposteurs’’, selon Charles Koffi
Le président du Réseau national pour la défense des droits des victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire (Renadvidet-Ci) de Charles Koffi, projette un sit-in avec ses membres, le jeudi 22 février 2018 à 9h30 min devant la maison de la RTI sise à Cocody ‘’pour exiger la démission de son Directeur général.’’
Dans un communiqué de presse de mardi 13 février 2018, Charles Koffi plante le décor d’une situation de deux poids deux mesures, eu égard aux courriers adressés à la direction de la Radio télévision ivoirienne (RTI), l’un des médias publics.
« D’abord plusieurs courriers ont été vainement adressés par le bureau exécutif du Renadvidet-Ci au Directeur général de la RTI à l’effet de couvrir ses conférences de presse relatives à l’indemnisation des victimes des déchets toxiques au nombre desquels le dernier courrier du 17 janvier 2018 », indique-t-il pour expliquer l’une des raisons.
À l’en croire, le président de la Coordination nationale des Victimes des Déchets toxiques de Côte d’Ivoire (Cnvdt-Ci), Claude Gohourou qui est sous le coup d’‘’une condamnation à 20 ans de prison ferme pour des actes d’abus de confiance, de complicité d’abus de confiance et de blanchiment de capitaux portant sur la somme de 4,658 milliards de F CFA destinés à l’indemnisation de 6.624 victimes des déchets toxiques’’ a la part belle dans des journaux télévisés.
D’abord, indique le communiqué le JT du vendredi 9 février 2018 à 20 heures et ceux du samedi 10 février 2018 à 13h30 et 15h ‘’à la faveur d’une conférence de presse organisée par lui pour informer l’opinion sur le nouveau recensement des victimes des déchets toxiques entrepris par sa structure’’.
« La RTI, organe de l’État est devenue un instrument de propagande des faussaires et des imposteurs. En outre, la condamnation sous le coup de laquelle se trouve Gohourou Claude et ses comparses est devenue définitive et exécutoire. Si bien qu’il est considéré, à juste titre, comme un criminel parce que condamné à une peine criminelle », s’indigne le président du Renadvidet-Ci.
Sur la question, les victimes du Renadvidet-Ci ont saisi ‘’le procureur de la République conformément aux recommandations de la 39eme assemblée générale de la Commission nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (Cndhci), à l’effet de mettre en exécution les condamnations en cause’’.
Les courriers adressés au procureur général pour délivrer des mandats d’arrêt sur le fondement de l’arrêt correctionnel de la Cour d’Appel du Plateau est à ce jour, ‘’définitif et exécutoire contre Gohourou Claude, Koné Cheick Oumar et autres’’. « Le président du Tribunal qui est le juge de l’application des peines pour ordonner l’exécution des 20 ans de prison ferme à l’encontre des coupables ne l’a pas fait », regrette Charles Koffi.
Kpan Charles