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[Côte d’Ivoire politique] Accusé de ‘’taupe ou de judas’’ : Zadi Doméné Daniel dit sa part de vérité

Zadi Doméné Daniel

Zadi Doméné Daniel, récemment député de Fresco (Sud-Ouest de la Côte d’Ivoire) ou le général Samco (son nom de code à la Fesci ) est au centre d’une autre affaire de trahison politique, après les sénatoriales au cours de laquelle la coalition politique à laquelle il appartient (Rhdp) a perdu à Sassandra. Directeur adjoint de campagne, Zadi Doméné Daniel a payé le prix fort, jusqu’à la bastonnade. Celui qui se remet peu à peu de ses douleurs dit sa part de vérité sur sa page Facebook officielle.

« Chers tous, je n’ai pas l’habitude de répondre à des allégations me concernant sur le face, mais pour cette fois ci, permettez, pour votre respect, vous qui m’avez apporté votre compassion par vos réactions devant la tentative d’assassinat de ma personne, que je dise deux mots sur toutes ces accusations mensongères distillées à mon encontre depuis cet événement.

Moi Zadi , je n’ai pas une tête de traite, encore moins de Juda, mais un homme faisant la politique en vivant ma foi chrétienne en évitant certaines pratiques et comportements qui, malheureusement ont court dans le milieu politique où on croit détruire l’autre pour avancer.

Pour moi, seul Dieu seul donne le pouvoir alors c’est à lui que je cherche à plaire dans toutes mes actions politiques. Pour cela, je comprends peut déranger beaucoup de personnes dans ce milieu. Pour me salir on va jusqu’à inventer des histoires imaginaires pour justifier des actes criminels manqués sur ma personne. En ce jour de la résurrection de notre Seigneur et Sauveur J.C, image de la victoire de la vie sur la mort, et aussi celle de la vérité sur le mensonge, la médisance, je voudrais éclairer l’opinion sur la raison pour laquelle on a voulu m’assassiner.

En effet, pour la gouverne de chacun, sachez que le directeur de campagne de la liste RHDP (Ndlr: Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire), du Gboklè pour ces élections sénatoriales, était bel et bien le maire, Abenou et non moi Zadi qu’il a choisi comme adjoint au niveau de Sassandra et Fulbert Beugrefoh pour Fresco. C’est ça la vérité. Quoi de plus normal d’être avec lui en contact et au même niveau d’information toute la campagne. C’est ce que j’ai fait en âme et conscience toute la campagne.

Je mets quiconque au défi de dire que je l’ai démarché pour le camp adverse. Je n’ai jamais communiqué personnellement toute cette campagne et donner des infos de notre staff à quiconque du camp adverse fut-il un conseiller municipal de Fresco ou le maire Alain Lobognon lui-même. Incroyable !

Quelqu’un avec qui je n’ai plus eu de contact depuis très longtemps, on m’attribue une imaginaire communication avec lui pour justifier l’image de taupe ou de Juda qu’on veut me donner pour m’abattre. Dieu est Dieu. Il ne pouvait pas permettre cela, car il est un Dieu de vérité même si le mensonge et les délations courent vite. Elle finit par se savoir.

Les faits.Le samedi 24 mars 2018, jour des élections sénatoriales très tôt à 6h. Je reçois un appel du député Fregbo Basile me demandant de me rendre de toute urgence moi, le DC (directeur de campagne) adjoint et le candidat Gnapy Fil à son domicile. Là, ce dernier nous informe, de la stratégie de fraude qu’il a concocté cette nuit avec la CEI (Commission électorale indépendante) locale de Sassandra pour faire gagner nos candidats de la liste RHDP.

Séance tente, il me tend 100.000 FCFA pour mes appels de la journée électorale qui débutait ainsi. En tant que directeur de campagne adjoint, il me fallait relayer, quoi de plus normal, à mon patron direct le directeur de campagne, le maire Abenou Claude, toutes les informations. C’est ce que j’ai fait en toute responsabilité, car ce dernier n’a jamais été limogé et remplacé à don poste de DC. Alors, d’où vient-il qu’en l’informant on qualifie de taupe?

Personne ne m’a dit que le maire Abenou Claude n’est pas clair, donc il est destitué. Pis, personne ne m’a remis une note de dans ce sens.

Logiquement, le maire Abenou, en sa qualité de DC a été la seule personne que j’ai informée de cette stratégie de fraude. Jamais contrairement à ce que certains racontent, je n’ai jamais démarché un quelconque conseiller ni de Fresco ni de Sassandra pour le camp adverse.

En ce jour de la résurrection de mon Seigneur et Sauveur le devoir de vérité s’impose à moi car c’est lui qui m’a sauvé de cet assassinat planifié et exécuté par des frères avec qui j’étais tout temps ensemble et qui n’ont jamais en réalité supporté mon rapprochement d’avec le ministre Legré Philippe qui avait commencé à m’estimer et à me faire confiance.

Cela n’était pas du goût de beaucoup dans son sillage dont Gnabli Pierre Emmanuel, auteur principal de cette agression par pure jalousie. Pour ma part, même mon Seigneur pour être livré a été accusé injustement, alors je laisse les gens avec leur conscience s’ils en ont encore d’écrire et dire ce qu’ils veulent, mais seul Dieu a le dernier mot. Encore merci à tous !»

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