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Cote d’Ivoire: refus d’executer l’arret correctionnel N 645/16 du 27 juillet 2016, les victimes des dechets toxiques accusent l’Inspection Generale des Services Judiciaire(IGSJ)

-Gohourou Claude et Kone Cheick Oumar seraient-ils au-dessus de la loi?

Pour exiger l’exécution de l’ arrêt correctionnel n°645/16 du 27 juillet 2016 rendu par la Première chambre  de la Cour d’ Appel du Plateau ; lequel avait condamné  GOHOUROU Ziallo Claude François, KONE Cheick Oumar, DIGBEU Léocadie, AWA N’DIAYE, épouse M’BAYE à 20 ans de prison et à 3 millions de francs CFA d’amende  chacun ce, pour des actes d’ abus de confiance, de complicité d’ abus de confiance et de blanchiment de capitaux portant sur la somme de 4,658 milliards de francs CFA destinés à l’indemnisation  de 6.624 victimes , un sit-in a été prévu respectivement au Plateau et à Cocody. Ce mouvement de protestation a été malheureusement réprimé par les policiers du 1er arrondissement.

Et pourtant “ à la veille desdites manifestations, nous avons accepté de les suspendre à la demande du Préfet de Police d’Abidjan et ce, suite à sa promesse de nous faire rencontrer M. FODJO Kodjo, Inspecteur Général des Services Judiciaires. L’objet de cette rencontre était d’attirer l’attention de cette Haute Autorité Judiciaire non seulement sur le fait que cet arrêt était devenu définitif donc exécutoire mais aussi et surtout que depuis l’année 2017 à ce jour, nous avons vainement fait des démarches auprès du Procureur Général, Près la Cour d’Appel d’Abidjan, à l’effet de décerner des mandats d’arrêt contre ces condamnés qui n’ont jamais daigné rembourser un seul centime de notre argent détourné”, soutient le chargé de communication de ladite association Botty Julien. Avant de préciser  ,“le  préfet de Police n’ayant pas tenu parole, nous avons le 04 Juin 2018 à nouveau écrit au Préfet d’Abidjan, à l’effet de la reprise desdites manifestations le Jeudi 21 Juin 2018 à partir de 10H devant les lieux indiqués plus haut”. Par ailleurs, le chargé de communication rappelle ;Eu égard à la non autorisation de ces manifestations pacifiques par ledit Préfet, nous avons formé une délégation d’une cinquantaine  de victimes, membres de notre association avec à sa tête, M. DAÏ Félix le 2ème Vice-Président, et nous sommes rendus ce jeudi 21 Juin 2018 autour de 10H30 devant l’Inspection Générale des Services Judiciaires et Pénitentiaires”.En outre, il précise: audit lieu, notre 2è Vice-Président et 3 membres de notre association parmi lesquels je figurais étaient allés au secrétariat de l’Inspecteur Général des Services Judiciaires pour l’informer de notre présence. Sa Secrétaire du retour du Bureau dudit Inspecteur nous avait fait savoir qu’il ne pouvait pas nous recevoir. Sur notre insistance de le rencontrer pour cause de plusieurs audiences sollicitées formellement en vain, sa Secrétaire nous avait demandé d’attendre dans leur salle d’audience. Grande fut notre surprise quand 30 mn après, nous avons reçu la visite des forces de l’ordre du Premier Arrondissement du Plateau qui nous avait demandé de quitter lesdits lieux ; ce que, suite à des échanges à l’effet de leur faire comprendre l’objet de notre présence, nous avons dû faire. En effet, force est de faire observer que nous avons fait des démarches auprès de ladite Autorité Judiciaire dans l’espoir que celle-ci en sa qualité de hiérarchie du Procureur Général et en charge de la bonne gouvernance de l’Institution judiciaire fasse injonction au Procureur Général de faire mettre aux arrêts ces condamnés dont la condamnation à la peine maximale et criminelle prévue par notre Code Pénale est devenue définitive”.

De l’opportunité de la demarche

Aussi, cette démarche avait-elle été motivée à la faveur de son passage à la télévision ivoirienne lorsqu’il  avait affirmé que son institution n’est plus comme par le passé « une caisse à résonance . Que lorsqu’il arrive dans un service judiciaire à l’effet d’un contrôle, tout le service y compris son personnel se mettent en branle », renchéri Botty Julien. Qui s’interroge quant au comportement de l!inspection judiciaire.C’est tout le contraire qui nous a été donné de constater avec cette fuite en avant de cette autorité qui refuse volontairement de nous recevoir parce qu’ayant certainement les mains liées dans cette affaire. C’est à croire que KONE Cheick Oumar, GOHOUROU claude et autres condamnés dans cette affaire sont au-dessus de la loi”, s’offusque t-il.

Bloffoue Bâ

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