Dans les jours, semaines et mois à venir, l’on ne parlera plus de Front populaire ivoirien (FPI) version Pascal Affi N’guessan ou version Abou Drahamane Sangaré. Le congrès de ce parti connaît un report date au sortir d’une rencontre tenue samedi 29 juillet 2017, à Abidjan afin que tout monde parle d’un seul et unique FPI. Le FPI se prépare pour mieux affronter les échéances électorales de 2020, particulièrement la présidentielle.
« Les Ivoiriens comptent sur le Fpi pour l’alternance et pour la reconstruction du pays. Aujourd’hui, le contexte est favorable à cette alternance. Donc les militants du Fpi ne peuvent pas être un obstacle au retour de leur parti au pouvoir. C’est pourquoi nous sommes convaincus que les uns et les autres entendront le message », indique Pascal Affi N’Guessan pour appeler à l’union, suite à ‘’des messages qui nous sont parvenus de très hautes personnalités du Front populaire ivoirien (FPI).’’ Ce sont des messages qui, selon lui ‘’ sont parvenus par l’intermédiaire de personnes fiables en qui nous avons entière confiance et de façon insistante depuis deux mois.’’
« Et, étant donné la qualité de ceux qui appellent à l’unité à l’heure actuelle, nous sommes persuadés qu’il n’aura pas d’attitudes de rebellions vis-à-vis de ces messages », poursuit-il.
Par ailleurs, Pascla Affi N’Guessan compte sur ‘’tout le monde.’’ « En ce qui nous concerne, nous sommes ouverts, nous sommes engagés totalement et nous devons avoir l’humilité et la modestie nécessaire pour que l’unité soit retrouvée dans la fraternité. »
La guerre de leadership qui oppose Pascal Affi N’Guessan à Abou Drahamane Sangaré depuis que Laurent Gbagbo est détenu en prison à La Haye n’est plus loin de devenir un vieux souvenir. « Il y a un moment pour se bagarrer et il y a un moment pour se disputer. Mais, il y a aussi un moment pour se réconcilier, pour se rassembler. Je crois que le moment de se réconcilier et de se rassembler est arrivé pour le Fpi », conclut-il pour donner une chance à leur parti ‘’dans l’intérêt de la lutte, dans l’intérêt de notre pays.’’
Kpan Charles