La Défense de Laurent Gbagbo demande l’autorisation d’interjeter appel de la Décision du 7 juin 2018 de la Chambre de première instance I. Ladite décision ordonnait au greffe de remettre la traduction française révisée du mémoire de mi-procès au Conseil de Gbagbo. La Chambre a relevé néanmoins qu’il ne s’agit pas d’un document que l’Accusé devait nécessairement avoir dans une langue qu’il comprend et parle parfaitement ; et que le Conseil de Laurent Gbagbo est équipé pour apprécier la version anglaise du mémoire de mi-procès. Elle a, enfin, jugé que l’absence de ce document n’a pas d’incidence négative sur les droits de l’Accusé et la poursuite de la procédure. La Défense de Laurent Gbagbo, quant à elle, soutient que le Juge unique a erré en ne répondant pas à la demande de l’Accusé de disposer dans sa langue de travail, le français, du mémoire de mi procès, obligeant ce faisant l’équipe de Défense à travailler dans une langue de travail qui n’est pas la sienne : l’anglais.
Source : document n° ICC-02/11-01/15 du 13 juin 2018
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