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[Crise dans le football ivoirien] Rien ne va, la FIF interpellée

Le siège de la FIF

Abidjan, Côte d’Ivoire, le 6-3-2024 (crocinfos.net)—L’Association des entraîneurs et éducateurs de football de Côte d’Ivoire (Aeefci), présidée par Kouao Hyacinthe Atse, et le Syndicat National des entraîneurs, éducateurs et cadres techniques professionnels de Côte d’Ivoire (Syneecatefci), dirigé par Kouadio Georges, ont tenu une conférence de presse le mardi 5 mars à la Bourse de Travail à Abidjan-Treichville, dénonçant les mauvais traitements infligés aux entraîneurs dans certains clubs ivoiriens.

L’AEEFCI et le SYNEECATEFCI lors de la conférence de presse

Réunis au sein du Collectif des entraîneurs, ils ont exprimé leur indignation en arborant des bandeaux rouges pour réclamer la mise en place du statut des entraîneurs, exigeant une amélioration des conditions de travail et souhaitant rencontrer le président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF), Yacine Idriss Diallo.

‘’Cette crise est exacerbée par le manque de bonne foi de certains dirigeants et le laxisme de la FIF.’’

Alors que les Eléphants ont été célébrés pour leurs performances, le football local est confronté à une nouvelle crise. Des entraîneurs et encadreurs ne perçoivent pas leurs salaires depuis plusieurs mois. Par exemple, l’entraîneur principal de l’ASI est confronté à 5 mois de salaire, l’entraîneur des gardiens 6 mois, et la coach-adjointe 4 mois.

Cette crise est exacerbée par le manque de bonne foi de certains dirigeants et le laxisme de la FIF. Elle met en péril la stabilité du football ivoirien. Conséquence, le football local ne regorge des talents capables d’attirer un grand public dans stades comme par le passé. Le paradoxe dans tout ça, le pays s’est doté de beaux et meilleurs stades, capables d’accueillir des compétions de classe mondiale et souligne l’urgence d’actions concrètes pour résoudre ces problèmes.

BIENVENUE R.K.

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