Abidjan, le 11-05-21 (crocinfos.net) Suite au décès survenu à l’hôpital général d’Adzopé , le jeudi 06 mai 2021, de dame Zerbo Habi, 40 ans avec pour antécédent 5 accouchements et présentant une grossesse de 42 semaines, le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle prend des sanctions.
Au cours d’un point presse, tenu ce jour à Abidjan, l’Inspecteur général Dr Ablé Ekissi a livré les conclusions des investigations diligentées au sujet du décès survenu à l’hôpital général d’Adzopé de dame Zerbo Habi et les mesures conséquentes qui ont été prises.
En effet, sur instructions du ministre de la Santé de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba, Ainsi, les dysfonctionnements avérés sur toute la chaine de prestation de service, imposent les mesures suivantes. Le relèvement de fonction concernant le Directeur de l’Hôpital général d’Adzopé Dr Dagri Ngatta François, la suspension des activités professionnelles du médecin gynécologue Isidore Bli Bi avec saisine du président de l’Ordre des médecins de Côte d’Ivoire pour les sanctions disciplinaires, la suspension des activités professionnelles des trois sages- femmes : Mmes Malan née Aasoumou Begnan, Ebi Valérie et Kra Adjoua Nadège.
Par ailleurs, poursuit l’Inspecteur général, trois autres mesures, d’ordre institutionnelle ont été prises. Il s’agit du renforcement du fonctionnement des comités de gestion des établissements sanitaires en impliquant formellement les préfets, les élus locaux et le représentant de la population, de l’utilisation rationnelle des professionnels de la santé sur toute l’étendue du territoire national médecins, sages-femmes, infirmiers) ainsi que de l’utilisation pour les accouchements, des lits disposant de barrières de protection. « Les modalités d’application seront précisées dans les actes règlementaires qui seront pris à cet effet. Le gouvernement renouvelle ses condoléances et sa compassion à la famille éplorée et assure les populations de son entière détermination à leur garantir des soins de santé de qualité et sécurisés », conclut Dr Ablé Ekissi.
Kpan Charles