Abidjan, le 22 octobre 2024 (crocinfos.net) – Docteur Issa Sangaré Yeresso avait dans un article écrit que la dernière version de la carte d’identité nationale de Côte d’Ivoire posait d’énormes problèmes aux citoyens, aux services publics et aux secteurs privés dans la pratique.
J’avais dit que par orgueil ou mépris le gouvernement s’entêtait à ne pas corriger la faute.
Un agent des services des renseignements généraux par téléphone numéro masqué avait dit que je suis « trop exigeant et alarmiste ».
Entre autres griefs, la nouvelle carte d’identité ne mentionne pas les noms du père et de la mère du détenteur. J’avais dit que dans un pays où les noms sont de plus grands dénominateurs communs, tôt ou tard, cette anomalie rattraperait le gouvernement ivoirien. C’est chose faite ! Une voix plus autorisée que la mienne juriste de haut rang Ibrrahime Koulibaly Kuibiert dont les qualités et connaissances sont reconnues, vient d’attester publiquement que la nouvelle carte d’identité nationale est incomplète, imparfaite. Elle est si mal conçue qu’une institution nationale comme la Commission Électorale Indépendante qu’il préside exige en complément un extrait de naissance avec filiations pour s’inscrire sur la liste électorale. Le gouvernement avait pourtant tous les droits et temps pour rectifier cette faute grossière.
Or donc, les banques et les commissariats de police sont en droit de nous réclamer en complément les anciennes versions de la carte d’identité nationale ???
Oui ; puisque l’État de Côte d’Ivoire par ses services officiels ne fait pas confiance à son propre produit.
À quoi bon persister dans la faute ?
Les faits sont sacrés les commentaires sont libres
Dr Issa Sangaré Yeresso Prix international de journalisme Université Aix Marseille 2.Chevalier de l’ordre de la Culture.