Abidjan, le 15 décembre 2024 (crocinfos.net) – Le député-maire de Tiassalé, Antoine Assalé Tiémoko, par ailleurs, président du mouvement politique, « Aujourd’hui et Demain, la Côte d’Ivoire » (ADCI), a pris la parole le 12 décembre 2024 à Montréal, au Canada, lors d’un panel sur le thème “Femmes africaines et diasporas”. Il a livré un plaidoyer percutant sur la responsabilité des dirigeants africains dans les maux du continent. « Je n’accepte pas la déresponsabilisation de nos dirigeants », a-t-il déclaré. Reconnaissant le rôle historique de l’Occident dans le retard du développement de l’Afrique francophone, il a néanmoins souligné que cette réalité ne saurait justifier à elle seule les souffrances des populations africaines depuis les indépendances.
Pour le président de l’ADCI, la gouvernance des dirigeants africains reste le facteur principal des problèmes du continent. Il a appelé à une prise de conscience collective :
« Reconnaitre notre part de responsabilité, aimer nos pays et défendre les intérêts de nos populations doivent être nos priorités. »
Antoine Assalé Tiémoko a également abordé la relation entre les États africains et leurs diasporas, regrettant qu’elles soient souvent marginalisées, voire perçues comme des menaces par les élites politiques. Il a énoncé les obstacles auxquels font face les expatriés souhaitant investir ou s’impliquer dans la politique de leurs pays d’origine.
Favorable à un panafricanisme fondé sur la responsabilité, il a insisté sur l’importance de l’éducation, de la culture et de l’innovation pour relever les défis du continent. « Les ressources naturelles ne deviendront des richesses que lorsque nous aurons la technologie et le savoir pour les exploiter nous-mêmes. »
Le discours du président du mouvement politique, « Aujourd’hui et Demain, la Côte d’Ivoire » (ADCI), appelle à une gouvernance tournée vers l’avenir, mettant en avant l’autonomie, l’éducation et le respect mutuel dans les relations internationales.
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