Abidjan, le 24-6-22 (crocinfos.net) Les présumés individus dont karatéka qui ont enlevé un ressortissant libanais à Cocody, le 15 juin 2022, moyennant une rançon de cent mille (100.000) dollars américains et cinq millions (5.000.000) de FCFA ont été arrêtés par la police criminelle ivoirienne.
Les nommés, K K, 32 ans, et SI, 24 ans ont été interpellés par la police criminelle dans l’affaire d’enlèvement d’un ressortissant Libanais à Cocody Danga, le lendemain de leur forfait dans un champ de manioc à Bingerville, apprend-t-on de sources policières.
Ces hors-la-loi ont demandé une rançon de cent mille (100.000) Dollars Américains et cinq millions (5.000.000) de FCFA. Interrogés par les agents de la police criminelle, ces malfrats sont passés aux aveux, indiquant qu’ils exécutent des ordres de Monsieur CC.
Par ailleurs, ils ont précisé que la victime avait été ligotée et cachée dans une plantation de manioc à proximité de l’endroit où ils ont été interpelés.
Sous leur conduite, les agents de la police criminelle n’ont eu aucune difficulté pour la victime, C K ligoté des mains et des pieds et couché à même le sol dans une plantation de manioc.
Mieux, ils ont affirmé aux enquêteurs qu’ils avaient pour rôle de faire la garde et la séquestration de la victime jusqu’à ce que la rançon soit payée par sa famille. Dans la poursuite des investigations des agents de la Direction de la police criminelle (DPC) ont pu interpeller le même jour à Koumassi, un troisième suspect identifié sous le nom de B T, 46 ans, maître de Karaté. Ce dernier a été formellement identifié par la victime, le sieur CK comme étant celui qui a aidé son ravisseur à le kidnapper à Cocody Danga à le ligoter, avant de le jeter dans le coffre-fort de son propre véhicule pour une destination inconnue. Le Karatéka a précisé, lui aussi, qu’il opérait pour le compte de Monsieur CC, présentement en fuite. Ils ont tous été conduits devant le parquet pour répondre de leurs actes.
Par ailleurs, la DPC précise que les recherches se poursuivent très activement en vue de retrouver le commanditaire.
Une fois de plus, la Direction de la police criminelle démontre qu’elle a les moyens de mettre la main sur des criminelles qui opèrent à partir des téléphones portables.
Bienvenue. R. Kwado