Le Réseau des Chambres des Experts européens Département Afrique de l’Ouest (Rceedao) est régi par la Convention de Vienne de 1961, ayant un accord de siège avec l’État de Côte d’Ivoire le 19 septembre 2011. Cette organisation de droit international œuvre au développement social, économique, environnemental et culturel du monde en général et de l’Afrique en particulier.
Dans cet entretien, Son Excellence Sangaré Boubacar Sidiki, représentant du Rceedao Côte d’Ivoire, parle des actions qu’il mène et celles à mener.
Récemment, vous avez mobilisé plus de trente investisseurs internationaux. Qu’est-ce qui explique cela ?
C’est la continuité de la politique gouvernementale de SEM Alassane Ouattara, qui fait de la Côte d’Ivoire un havre de paix, qui encouragent les opérateurs économiques à venir investir en Côte d’Ivoire. C’est dans cette optique qu’avec le concours de notre siège depuis Bruxelles, nous invitons tous ces investisseurs en quête d’investissement en Afrique et particulièrement en Côte d’Ivoire.
Depuis Bruxelles, ils ont été clairs avec nous : ‘’Nous voulons injecter notre argent en Côte d’Ivoire, car c’est un pays de paix, de prospérité et de cohésion social’’. Je suis persuadé qu’avec le retour de la paix, ils sont prêts à venir investir en Côte d’Ivoire d’où la nécessité et la volonté de venir en Côte d’Ivoire sans aucune hésitation.
Autant dire que vous voulez faire de la Côte d’Ivoire un hub économique ?
Tout à fait.
Aujourd’hui l’annexe fiscale 2018 est diversement interprétée, cela ne peut-il pas être un frein à votre projet ?
C’est que l’annexe fiscale 2018 est diversement appréciée, c’est vrai mais ce qu’il faut retenir, c’est que ceux qui arrivent ont fait des études et des analyses avant de venir en Côte d’Ivoire.
Je peux vous affirmer que cela ne pose pas de problèmes à ces investisseurs. Pour la plupart des pays qui sont arrivés, quand eux-mêmes font la comparaison, ils sont convaincus qu’ils se sentent plus à l’aise en Côte d’Ivoire au niveau fiscal.
En Côte d’Ivoire où vous êtes Résident, les populations les plus vulnérables vous attendent beaucoup dans la construction des infrastructures scolaires, sanitaires et autres. Avez-vous un projet pour eux en 2018 ?
Ces investisseurs m’ont posé la même préoccupation. Ils m’ont interrogé sur nos besoins prioritaires pour 2018 .Je ne suis pas passé par quatre chemins, je leur ai dit, ‘’je veux des centres de santé communautaire’’ parce que tous les jours nous avons des doléances dans ce sens. En plus de ces centres, j’ai évoqué la création et la réhabilitation de certaines infrastructures scolaires. Sur ces différentes demandes, j’ai eu leur accord de principe et d’ici peu, les premiers centres de santé communautaires, construits par ces investisseurs en collaboration avec le Réseau des Chambres des Experts européens Département Afrique de l’Ouest verront le jour.
Combien de centres de santé sont prévus dans ce projet 2018, à travers les 31 régions de la Côte d’Ivoire ?
Nous allons construire une vingtaine de centres de santé communautaire à travers le pays.
En sera t-il de même au niveau des infrastructures scolaires ?
Pour les infrastructures scolaires, ils feront plus les réhabilitations que des constructions. Ils étaient avec moi quand nous avons appris la nouvelle de l’effondrement d’une l’école à Dabou. Sur le champ, ils m’ont demandé de prendre attache avec les autorités compétentes pour qu’ils réhabilitent l’édifice. J’ai instruit mes services qui sont en train de travailler sur le dossier.
Excellence, on peut donc affirmer que vos projets commencent déjà bien…
En effet, raison pour laquelle j’invite les opérateurs économiques à venir investir en Côte d’Ivoire. Je réaffirme que la Côte d’Ivoire est un pays de paix, de cohésion sociale et un pays riche. C’est un pays riche sur le plan culturel, social, et dans plusieurs domaines.
Ils seront en sécurité en Côte d’Ivoire, surtout qu’ils viennent sous la bannière de Rceedao-CI (Ndlr : Réseau des Chambres des Experts européens Département Afrique de l’Ouest) qui est une couverture de protection de leurs investissements.
Entretien réalisé par Sériba Koné