Abidjan, le 8-7-22 (crocinfos.net) Barthelemy Zouzoua Inabo: Arrivé très grippé et très affaibli à Balouzon. Mais remonté par la bonne nouvelle de la célébration du 62e anniversaire de l’indépendance à Yamoussoukro, terre symbole, le village du Père fondateur et capitale politique.
Félix Houphouët-Boigny n’était pas un ange. Il n’était pas non plus, un démon. Il était, avant tout, un humain. Avec ses forces et ses faiblesses. Ses qualités et ses défauts. Il a commis des erreurs. Il a blessé profondément certains de ses proches, de ses collaborateurs, certaines régions. Ses contemporains l’appelaient « Garrincha », du nom de ce feu-follet brésilien, au dribble toujours déroutant et imprévisible.
‘’Houphouët-Boigny a laissé aux Ivoiriens, une nation prometteuse. Il a essayé de fondre la poussière d’ethnies du pays dans un moule. Il a retardé le multipartisme parce qu’il craignait justement, le réveil des replis communautaires et ethniques.’’
L’épouse du Général Abdoulaye Coulibaly, ancien pilote du Vieux, croisée un jour, au hasard d’une balade au bord de la mer, parle de Felix Houphouët-Boigny avec émotion et un profond respect. « C’était un Grand homme. Sais-tu pendant son règne, Houphouët-Boigny entretenait des familles entières au Mali, au Burkina Faso et ailleurs en Afrique? Pendant la Tabaski, tout le temps qu’il est resté au pouvoir, il offrait au moins 5000 têtes à la communauté musulmane. Il n’oubliait personne.».
Dans un pays, on doit se définir des symboles et des lignes rouges. En Turquie, Ils ont Mustafa Kemal Atatürk. Ligne rouge absolue. Qui manque de respect à la mémoire de ce symbole de la nation en Turquie, le paie cash.
Houphouët-Boigny a laissé aux Ivoiriens, une nation prometteuse. Il a essayé de fondre la poussière d’ethnies du pays dans un moule. Il a retardé le multipartisme parce qu’il craignait justement, le réveil des replis communautaires et ethniques. Mais tout était fonction de son époque. Il organisait des fêtes de l’indépendance tournantes comme prétexte, pour développer les régions. Et puis, la crise économique a tout stoppé.
‘’Avant de quitter Abidjan, ce jeudi 7 juillet, j’ai été convié un meet-up à MTN Côte d’Ivoire. Belle surprise, les cadres sont jeunes, moyenne d’âge, 41-42 ans, ivoiriens et ivoiriennes de toutes les origines et tous les bords, fondus dans le même moule professionnel, maîtrisant chacun son secteur d’activité.’’
La Côte d’Ivoire est aujourd’hui installée sur des vagues impétueuses. En équilibre instable. La fête nationale à Yamoussoukro est comme un retour aux fondamentaux de la Côte d’Ivoire. Autour de l’esprit du Grand homme. J’approuve.
Ce 7 août 2022 doit être marqué d’une pierre blanche. Après le 14 juillet 2022…
La jeunesse ivoirienne est dynamique imaginative. Elle travaille beaucoup. Et ce n’est pas toujours ceux qui font le plus de bruits dans le pays, qui font la Côte d’Ivoire. Avant de quitter Abidjan, ce jeudi 7 juillet, j’ai été convié un meet-up à MTN Côte d’Ivoire. Belle surprise, les cadres sont jeunes, moyenne d’âge, 41-42 ans, ivoiriens et ivoiriennes de toutes les origines et tous les bords, fondus dans le même moule professionnel, maîtrisant chacun son secteur d’activité. Le groupe MTN, en Côte d’Ivoire est le deuxième en termes d’abonnés, c’est 429 hommes soit 66 % de l’effectif et 220 femmes, soit 33 % de l’effectif. « En 2030, l’effectif du groupes sera composé à 50% de femmes ».
MTN Côte d’Ivoire, c’est aussi un pool technologique pointu, la couverture nationale, un engagement sociétal, l’utilisation de technologies moins polluantes, la mise en place de produits accessibles à la grande majorité. Par-dessus, le groupe s’installe durablement avec la construction de son siège. Sur l’année 2022, c’est un investissement de 68 milliards de FCFA pour tous les projets et la construction du nouveau siège.
Il y a de l’espoir dans ce pays…