[Formation avancée sur les données minières] Un pas de plus vers la transparence en Côte d’Ivoire

[Formation avancée sur les données minières] Un pas de plus vers la transparence en Côte d’Ivoire

Des journalistes d’investigation et des membres de l'organisation de la société civile ont participé à une formation sur l'utilisation des données minières à l'INPHB de Yamoussoukro.

Abidjan, Côte d’Ivoire, le 28 juillet 2024 (crocinfos.net)—Du 22 au 26 juillet 2024, l’INPHB de Yamoussoukro a accueilli une formation destinée aux journalistes d’investigation et aux membres de l’organisation de la société civile (OSC) impliqués dans la gouvernance minière. Ce programme intensif a permis aux participants de se familiariser avec des outils avancés, tels que des logiciels de traitement de texte et des plateformes de visualisation de données.

Alphonse Kouakou Yao, directeur de l’Ecole supérieure des Mines et de Géologie à l’INPHB. Ph.Dr

Pendant ces cinq jours, les organisations ont eu l’occasion d’assister à des présentations approfondies et d’explorer les enjeux complexes du secteur minier ivoirien. Sériba Koné, président de l’Organisation Nationale des Journalistes d’Investigation de Côte d’Ivoire (ONJI-CI), a exprimé sa gratitude envers la GIZ et la direction de l’INPHB pour cette opportunité de renforcement des capacités. « La société civile et les journalistes avaient besoin de ce renforcement pour mieux maîtriser les enjeux du secteur minier », a-t-il déclaré.

‘’ (…)Cet atelier n’était qu’une étape dans un processus continu de renforcement des capacités et de promotion de la transparence dans le secteur minier.’’

Max-Emmanuel Hatzold, responsable de la composante du projet GIZ/gouvernance régionale du secteur extractif en Côte d’Ivoire et au Libéria (GRSE). Ph.Dr

Max-Emmanuel Hatzold, responsable de la composante du projet GIZ/gouvernance régionale du secteur extractif en Côte d’Ivoire et au Libéria (GRSE), a salué l’atmosphère collaborative entre les différentes organisations formées et a remercié les formateurs pour leur dévouement. Il a également exprimé ses remerciements à l’INPHB, partenaire clé de la GIZ, en soulignant que cet atelier n’était qu’une étape dans un processus continu de renforcement des capacités et de promotion de la transparence dans le secteur minier. « Ce n’est pas la fin de notre collaboration », a-t-il affirmé.

Alphonse Kouakou Yao, directeur de l’Ecole supérieure des Mines et de Géologie à l’INPHB, a réitéré la reconnaissance de son institution pour le succès du séminaire. Il a souligné l’impact positif que l’INPHB envisage d’avoir sur le secteur minier, grâce à sa collaboration avec la GIZ, un partenaire impliqué dans l’amélioration de la gouvernance minière. « Les effets de notre partenariat se font déjà sentir », s’est félicité M. Alphonse Kouakou.

Sériba Koné, président de l’organisation nationale des journalistes d’investigation de Côte d’Ivoire (ONJI-CI) a intervenu au nom des participants. Ph. Dr

Cette formation a non seulement permis aux participants de partager leurs expériences, mais aussi de développer des stratégies collectives pour améliorer leur travail dans le domaine minier. Ce, afin de contribuer à une extraction plus responsable et bénéfique pour la communauté.

Grâce à cette initiative, la collaboration entre la société civile, les journalistes d’investigation et les institutions de formation continue vont se renforcer. Elle va à n’en point douter, ouvrir la voie à une gouvernance minière plus transparente et responsable en Côte d’Ivoire.

Charles Kpan, envoyé spécial à Yamoussoukro


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