[France] L’ONG Actions et Solidarités pour l’Afrique portée sur les fonts baptismaux

[France] L’ONG Actions et Solidarités pour l’Afrique portée sur les fonts baptismaux

L’ONG Actions et Solidarités pour L’Afrique’ présidée par Clarisse Plégnon a procédé, samedi 22 février 2020, à Paris au lancement de ses activités.

L’organisation non gouvernementale ivoirienne qui vient de voir le jour, s’engage à lutter contre l’analphabétisme et à participer à l’amélioration des soins de santé dans les zones rurales ivoiriennes et les quartiers précaires des capitales africaines. En Côte d’Ivoire, le taux d’analphabétisme selon les statistiques de l’Unesco de 2015, est de 55,30% dont 32.5% d’hommes contre 43.1% de femmes. Pour ce qui est de sa définition selon l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture ; une personne analphabète est une « personne incapable de lire et d’écrire, en le comprenant, un exposé bref et simple de faits en rapport avec la vie quotidienne ».

Des actions concrètes

C’est donc fort de cela que, la présidente a souligné que son ONG se dresse contre « les maux qui minent les pays africains » à savoir l’analphabétisme et le manque de soins de santé de qualité. Pour Clarisse Plégnon, l’analphabétisme constitue un facteur d’exclusion à la fois politique, économique, social et culturel. Pour ce faire, plusieurs actions concrètes seront menées notamment aider les enfants de 6 à 16 ans en difficultés à accéder à l’éducation, lutter à la scolarisation des filles, aider à la construction d’écoles et cantines dans les zones rurales, aider à la collecte et à la distribution de matériels scolaires, mettre en place de centres d’alphabétisation pour adultes. En matière d’accès à une santé de qualité, l’ONG ‘Actions et Solidarité pour L’Afrique’ va aider à la construction et à l’équipement de centres de santé communautaire dans les zones rurales et périurbaines.

Ensemble pour résultats probants

Pour mieux combattre l’analphabétisme, agir sur la santé et amélioration du cadre de vie des populations, des organisations de la société civile ivoirienne ont décidé de mutualiser leurs efforts sur le terrain. Ils vont agir collectivement sur plusieurs fronts à la fois en s’appuyant sur une vision cohérente et partagée. Moussa Diarrassouba, le président de la diaspora de la ville d’Ayama en Côte d’Ivoire « Nous sommes venus prêter mains fortes à notre soeur, lui témoigner de notre solidarité pour lui dire que la diaspora d’Ayama est prête à la soutenir dans tout ce qui est du domaine social et du développement.

Une vue des personnalités présentes à la cérémonie

Pour sa part Kipré Pacôme de la Fédération des Professionnels de l’Animation Diaspora de l’Ile de France ‘ FPADIF’ a loué les qualités humaines et professionnelles de Clarisse Plégnon et a salué son désir d’impacter positivement « la pratique de la vie citoyenne en France ». La FPADIF se dit prête à faire bénéficier de son savoir-faire dans l’animation sur le terrain afin de susciter un engouement et une adhésion de la jeunesse ivoirienne aux projets de l’ONG. Enfin Jean Paul Ouraga Djety, le président de la Coordination Générale des Ivoiriens de la Diaspora ‘‘COGID Internationale ’’ a rassuré l’auditoire. L’appui conseil de sa plateforme ne fera pas défaut à l’obtention des résultats escomptés. « Nous allons mettre à la disposition de l’ONG, les outils nécessaires à son développement. Je citerai entre autres l’appui conseil, les études de faisabilité des projets, l’élaboration de plan d’action ».

« Je me réjouis des contacts que nous avons pu établir »

Clarisse Plégnon s’est réjouie de la promptitude des réponses des organisations de la société civile à conjuguer les efforts pour vaincre l’analphabétisme et ses répercussions. « Je me réjouis des contacts que nous avons pu établir avec des structures, organisations et personnalités aussi bien en France qu’en Côte d’Ivoire Sans lesquels, il sera impossible de renverser la situation ». Le partenariat né suite au lancement de l’ONG et qui assurément va se formaliser très prochainement, permettra de dresser un état des lieux et proposer des axes de développement pour répondre aux besoins de l’alphabétisation mais aussi de la santé de tous. Les travaux qui découleront certainement dans les jours à venir devraient déboucher sur la mise en œuvre d’actions concrètes et à l’élaboration d’un plan d’action opérationnel. Rappelons que dès 1962, l’UNESCO a fait de l’alphabétisation un outil au service du développement économique en introduisant la notion d’analphabétisme fonctionnel.

La cérémonie s’est déroulée présence de Gobé Allou, du représentant d’Aby Raoul, maire de Marcory (Abidjan), de Jean Paul Oro, président de l’Union des journalistes ivoiriens de France, du parrain de la cérémonie, Moussa Diarrassouba, président de la diaspora de la ville d’Ayama, Bertine Pépé, de la secrétaire générale et d’Emile Guedé premier conseiller de l’ONG.

Ange DE VILLIER

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