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[Fraternité Matin] La saignée financière continue

L’ancien chef des vigiles, Zibo Abdoulye, licencié abusivement par Fraternité Matin, il y a de cela trois ans a reçu son chèque de 27 millions FCFA, le mercredi 8 janvier 2020.

L’an 2020 commence bien pour l’ex-employé de Fraternité Matin, Zibo Abdoulaye, qui vient de recevoir son chèque de 27 millions FCFA après qu’il ait saisi le compte  de 34 millions FCFA de Fraternité Matin à une banque de la place, suite à son procès qu’il avait gagné contre le journal pro-gouvernemental pour licenciement abusif.

Après plusieurs procédures, cette banque a été sommée par la justice de verser  les 27 millions de FCFA au plaignant. C’est ce qui vient d’être exécuté. Outre le cas Zibo Abdoulaye, Fraternité Matin a également été condamnée par la justice le 12 décembre 2019, à payer plus de 15 millions de FCFA d’indemnités spéciales et supplémentaires à deux journalistes, Théodore Koffi Sinzé et Presthone Brou pour le même motif : ‘’licenciement abusif’’.

Nonobstant la clémence du juge, les responsables de l’entreprise ont fait appel du jugement. Les plaignants aussi. Mais, le juge a ignorés dans sa décision du 12 décembre.

Les deux journalistes dans leur requête, ont demandé plus de 35 millions FCFA pour les dommages et intérêts. Le procès en appel aura  lieu dans ce mois de janvier.

Comme ce chapelet de mauvaise gestion est la chose la mieux partagée et appréciée, 89 ex-employés ont saisi à leur tour la justice pour avoir été floués par la direction de Fraternité Matin dans le paiement de leurs droits légaux  qui s’élèvent à peu près 100 millions FCFA après leur licenciement pour motif économique.

La première audience avait eu lieu le 17 décembre 2019 au Tribunal de Yopougon. La présidente du Tribunal avait donné un mois à l’entreprise étatique pour trouver une solution amiable avec  ces eux-employés afin d’éviter un procès qui risque d’être fatale à l’entreprise. Le prochain rendez-vous à la justice est fixé au 21 janvier prochain.

Le plan de redressement de l’entreprise adopté par le gouvernement a-t-il servi de prétexte au directeur Venance Konan pour régler ses comptes à des employés jugés gênant pour cacher sa gestion dramatique à la tête de Fraternité Matin depuis 2011 ?

En tout état de cause, le premier responsable du journal pro-gouvernemental injecte beaucoup d’argent dans les procès qu’il ne gagne pas.

Kpan Charles

 

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