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[Gabon] Le fils de Jean Ping dénonce la mauvaise gouvernance du président Ali Bongo Odimba

Le fils de l’ancien candidat à la présidentielle d’août 2016 au Gabon, Franck Ping qualifie le bilan d’Ali Bongo Ondimba d’‘’acide’’ qu’‘’amer’’.

L’homme d’affaires, Franck Ping, fils du leader de la  Coalition pour la nouvelle République, Jean Ping, n’est pas allé du dos de la cuillère pour fustiger la gestion de l’actuel président gabonais, Ali Bongo Odimba lors de la 1ère édition du forum « Le Gabon face aux défis d’avenir » organisé à Paris le 7 décembre 2019.

Dans un article publié par https://www.gabonmediatime.com le 16 décembre 2019, il qualifie le bilan de l’actuel président du Gabon, d’« aussi acide qu’amer ».

Franck Ping a relevé que cette situation continuera de s’enliser tant que « les Gabonais ne seront pas représentés par celui qu’ils ont démocratiquement élu pour représenter leurs intérêts ».

Faisant allusion à son père qui, pour lui, demeure le candidat démocratiquement élu de la présidentielle de 2016, il lance des piques à Ali Odimba: « Trois ans après le déclenchement de cette crise, le destin de deux millions de Gabonais est toujours menotté, bâillonné et brisé par un système monarchique qui piétine notre liberté et nos droits élémentaires

À l’en croire,  « l’instabilité politique et l’opacité qui règnent au sein des sociétés publiques censées gérer l’exploitation de nos richesses, minent la croissance et le développement économique et social ».

L’homme d’affaires estime que la solution réside dans une gestion transparente des affaires de l’État, voire le principe de la bonne gouvernance : « la démocratie en plus d’être le socle nécessaire au développement et au progrès, est également génératrice du bien-être économique et social

La situation sociopolitique que traverse le Gabon n’a pas fini de susciter des réactions au sein de l’opinion depuis le déclenchement de l’opération anticorruption dénommée ‘’scorpion’’ qui a abouti à l’interpellation puis l’incarcération de plusieurs hauts cadres d’entreprises publiques et parapubliques.

Kpan Charles

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