Cette action sociale de cette ONG qui rentre dans la continuité de la journée internationale de la femme avait comme l’indique la signification de sa dénomination apporté la lumière dans chaque foyer de ces femmes.
En effet, la cérémonie de lancement du projet pilote dénommé « TCHEI » a permis à ces femmes de bénéficier de semences de maïs et de terres cultivables.
A Ouragahio , l’association communale des femmes a reçu de Koné Cyrielle Obré, la somme de 250 000 FCFA pour la location de 5 hectares de terres cultivables pour la même quantité de semence. A Bayota par contre, les deux associations bénéficiaires notamment la fédération des associations féminines de Bayota et l’association « AWALEY » ont reçu chacune 150 000 FCFA et 3 hectares de terre cultivable.
Selon la présidente de l’ONG, ce geste est d’une importance capitale à travers le choix de la culture du maïs, car il permettra à court terme à ces femmes de ces deux localités d’avoir une activité rentable, et leurs permettra d’avoir également un revenu pour leurs familles respectives.
Par ailleurs, elle dira aux Femmes que le travail représente la clé de voute pour l’épanouissement social : « je vous invite à travailler parce qu’on ne peut pas prétendre à l’autonomie sans travailler. Chères sœurs, le travail est à la base de toute chose, il libère l’homme. Il vous permettra d’être épanouies dans vos familles, vos vies professionnelles et sociales. Dans ce monde sans repères vous serez des models pour vos enfants », a-t-elle soutenu.
A sa suite, Tchinan Simone ex-maire de Toumodi et actuelle secrétaire exécutive de l’Agence pour l’éducation et le développement (AED), marraine de cette double cérémonie les a encouragés à ne pas être complexées vis-à-vis des hommes. « Vous devez être solidaires pour toutes les actions économiques et de développement.
Si le pays va de l’avant vous devez être dans ce processus. Vous devez vous battre pour être au niveau des hommes », a-t-elle lancé.
Au terme de ces deux cérémonies, ces femmes sont reparties soulagées. Apres Ouragahio et Bayota, l’ONG TCHELE’O ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.
Ange -Joël Guédé