Site icon Crocinfos

[Ghana/Rencontre Simone Gbagbo-exilés]Accusé, Idriss Ouattara (Pdt PPA-CI en exil) crache ses vérités

Dans le cadre d’un séjour privé au Ghana, Simone Gbagbo a décidé de profiter de l’opportunité pour rencontrer les Ivoiriens en exil dans ce pays. Pour ce faire, elle a sollicité le concours de M. Idriss Ouattara en tant que premier responsable des réfugiés ivoiriens, par ailleurs président du PPA-CI en exil.

Mais, victime d’attaques sur les réseaux sociaux l’accusant de s’immiscer dans l’organisation de la rencontre et de vouloir en prendre le contrôle, au détriment du Mouvement générations capables (MGC) de Simone Gbagbo, ce cadre du parti du président Laurent Gbagbo a immédiatement réagi, non sans faire des éclaircissements pour dissiper tous malentendus.

« Ces accusations sont aux antipodes de la vérité. D’abord parce que je ne suis pas demandeur (on est venu solliciter mon aide) et ensuite il n’a jamais été dit que c’était une rencontre de militants, quoique je respecte tous les partis politiques », a-t-il planté d’emblée comme décor.

« Je conçois la politique autrement avec un minimum de valeurs au-delà de nos divergences politiques face aux épreuves. En tant que premier responsable des réfugiés, ma posture est sensible et délicate. Ma mission est de rassembler. A tous les réfugiés ivoiriens au Ghana, je lance un appel au calme. Je demande à tous de réserver un accueil chaleureux à l’ex-première dame Simone Ehivet Gbagbo », a-t-il indiqué dans une communication en date du 29 mars, intitulée ‘’Mise au point sur la rencontre Simone Gbagbo-exilés ivoiriens au Ghana’’.

Par ailleurs, Idriss Ouattara a tenu à faire comprendre aux politiciens et aux populations qu’en exil, ce qui les lie, c’est la souffrance et la douleur, avant les partis politiques.

Selon le premier responsable des réfugiés ivoiriens, pendant ces 11 ans, ils ont formé une vraie famille parfois au-dessus de leurs familles biologiques.

« En tant que président du PPA-CI en exil, chaque fois que je reçois l’appel d’un exilé pour m’expliquer sa difficulté avec le HCR ou le GRB (Ghana refugee board), je ne demande pas son parti, je m’y rends pour venir à son secours », a-t-il martelé.

Y.K

 

Quitter la version mobile