[Harcèlements sexuels dans le sport] Un scandale injuste ignoré

[Harcèlements sexuels dans le sport] Un scandale injuste ignoré

Dr. Issa Sanagaré Yeresso dénonce le cas édifiant du des harcèlements sexuels dans le monde du sport, où le pouvoir est abusé pour satisfaire des désirs. Il met en lumière le cas de la championne de Taekwondo et la nécessité d'une action urgente ainsi que celui des victimes silencieuses, des dirigeants complices et des conséquences injustes.

-Harcèlements sexuels=crimes

Abidjan, Côte d’Ivoire, le 31-12-2023 (crocinfos.net)—C’est scandaleux, honteux infâme de se servir de son poste, titre, rang social ou fortune pour faire pression, chantage pour assouvir ses envies sexuelles.

Cette pratique humiliante qui consiste à  faire constamment sans cesse  des avances, ‘’dragues’’ à obliger  (généralement les filles, femmes) à accepter contre services de satisfaire la libido d’un détenteur de pouvoir est courante dans les milieux de l’emploi et surtout des sports. Malheureusement ces goujats sans foi ni morale, véritables misères morales sont souvent couverts par des supérieurs hiérarchiques tout aussi minables que les auteurs. Que de victimes ont été contraintes  de se taire pour ne pas paraître ridicules face à des incrédulités.

L’exemple de notre championne de Taekwondo qui, bien que classée meilleure de sa catégorie sur le plan mondial et qui nous a apporté de belles médailles n’a pas été sélectionnée parce qu’elle a refusé les avances répétées d’un entraîneur incapable de séduire sans chantage par son poste. Malgré les mises en garde de l’athlète, la direction technique nationale ne  s’est même étonnée de la non sélection de sa meilleure athlète.  C’est très injuste et fâcheux .L’intérêt de la nation, du drapeau ivoirien importe peu pour ces irresponsables incapables de contrôler la fermeture éclair de leurs culottes. C’est loin d’être un cas isolé. Les auteurs doivent à tout prix être démis de leurs fonctions, jugés et punis.

‘’Malheureusement ces goujats sans foi ni morale, véritables misères morales sont souvent couverts par des supérieurs hiérarchiques tout aussi minables que les auteurs.’’

Ce qui me révolte ce sont les silences assourdissants des femmes politiques, organisations féministes, de la société civile et surtout des femmes intellectuelles cadres. La Femme n’est pas une esclave, un objet encore moins une marchandise dont il faut abuser. Ici encore tous les sourds muets de ce forfait  attendent que des organisations ou des politiciens occidentaux se saisissent du cas de notre championne de Taekwondo pour venir hurler dans les brancards et jouer les intéressants.

Les faits sont sacrés les commentaires sont libres

Dr. ISSA SANGARE YERESSO, Prix international de journalisme Université Aix Marseille 2.Chevalier de l’ordre de la Culture.’’


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