Chaque année, en avril, la communauté rwandaise vivant en Côte d’Ivoire se rassemble pour rendre hommage aux victimes du génocide rwandais de 1994. À cet effet, il y a eu un rituel de bougies pour symboliser l’absence de l’obscurantisme et l’éveil de conscience.
La ministre de la culture et de la Francophonie Françoise Remarck a, au nom du Président Alassane Ouattara, témoigné le soutien du peuple ivoirien à la communauté rwandaise vivant en Côte d’Ivoire. « Nous nous engageons à travailler aux côtés des rwandais pour préserver la cohésion sociale. », a-t-elle déclaré. Et d’ajouter : « Cet engagement de la Côte d’Ivoire à soutenir le Rwanda vise à œuvrer pour la construction d’une nation forte et un développement durable ».
La secrétaire d’Etat, ministre de la jeunesse et des arts du Rwanda Sandrine Umutoni a remercié le Président Alassane Ouattara et ses concitoyens pour leur soutien. Elle a aussi dit que le peuple rwandais lutte toujours pour avancer malgré les atrocités dont il a été victime, il y a 30 ans de cela. « 30 ans se sont écoulés après le génocide d’un million de tutsis. Nous avons refusé de nous laisser définir par la haine et lutter contre le négativisme. », a-t-elle souligné.
Le Consul général du Rwanda en Côte d’Ivoire Stéphane Richmond et la présidente de l’association de la communauté rwandaise en Côte d’Ivoire ont appuyé les propos de Sandrine Umutoni. « Nous prônons le concept ‘’Plus jamais ça ‘’ afin de rejeter toute forme de discrimination et de cultiver la solidarité, l’unité et la paix dans la poursuite de la construction d’une nation plus harmonieuse », ont-ils recommandé.
Cet Kwibuka 30 a été marqué par le témoignage pathétique de l’un des rescapés du génocide rwandais de 1994 Yves Kabaka Pequery, qui a vu ses parents et plusieurs personnes assassinés par des gendarmes.
César Kouakou