[Interview] Congo Ali (PDG de SOTIA) : « J’invite les opérateurs économiques à découvrir la Société de transit international et affrètements »

[Interview] Congo Ali (PDG de SOTIA) : « J’invite les opérateurs économiques à découvrir la Société de transit international et affrètements »

M. Congo Ali PDG de la Société de transit international et affrètements (SOTIA) est par ailleurs président de l’Association Plateau yéguéré de Maracana du Burkina-Faso (APYMA-BF). Dans cet entretien, cet opérateur économique exhorte la jeunesse africaine à se mettre au travail pour participer au développement socio-économique de l’Afrique en vue de son véritable indépendance.

Présentez votre entreprise

J’ai créé l’entreprise SOTIA le 1er avril 2014 au Burkina-Faso, précisément à Bobo- M Dioulasso où se trouve le siège social. Nous avons obtenu l’agrément de l’Etat du Burkina-Faso deux ans après c’est-à-dire en 2016.

Qu’est-ce qui vous a poussé à créer cette entreprise qui fait immersion dans le domaine du transit ?

Depuis le lycée, j’envisageais faire les affaires. Et j’aimais voyager. A l’école, ma matière préférée était l’anglais. Donc, je me suis perfectionné en anglais pour pouvoir bien voyager. Parce que je savais que c’est la langue la plus parlée au monde. Par ailleurs, un ancien président du Burkina-Faso disait toujours cette phrase : « Tout ce que l’homme pense est réalisable par l’homme ». Cette maxime a été mon leitmotiv depuis le lycée. J’ai donc arrêté les études pour m’adonner aux affaires. C’est ainsi que j’ai commencé les affaires pour atteindre le niveau où je suis à présent.

Quelles sont les secteurs d’activités dans lesquels la société SOTIA intervient ?

De façon spécifique, pour l’instant, la société SOTIA intervient dans les secteurs du transit et du transport.

Dans combien de pays SOTIA est représentée ?

SOTIA est très jeune. Nous sommes en train de nous enraciner. Pour le moment, nous travaillons déjà avec certains pays frontaliers du Burkina-Faso, notamment la Côte-d’Ivoire, le Ghana et le Togo.

Quels sont vos projets ?

 

J’envisage étendre mon entreprise sur toute l’Afrique voire sur tous les autres continents, dans 15 ans ou 20 ans.  Je souhaite créer des emplois pour les jeunes Africains, parce que je suis sûr que c’est en travaillant que nous pouvons être indépendant.

Croyez-vous au développement et à l’indépendance de l’Afrique ?

Oui. Je crois au développement et à l’indépendance de l’Afrique. Et puis, je pense que tout est possible dans la mesure où les Africains ont une capacité de réflexion qui est égale à celle des autres humains, en parlant de race. Maintenant, c’est la discipline qui fait la différence entre la race noire et les autres races. Considérons par exemple l’Asie. Nous étions au même niveau que les asiatiques. Aujourd’hui, les asiatiques sont très développés. Pourquoi ? Parce qu’ils sont non seulement très disciplinés, mais parce qu’ils ont décidé de se battre, et ont consenti des sacrifices. Même dans le football, les asiatiques figurent parmi les joueurs les plus disciplinés.

Avez-vous un message pour la jeunesse africaine ?

Je recommande à la jeunesse africaine l’entrepreneuriat. Surtout, les jeunes, au lieu de calomnier les vieux, les sages, qu’ils sachent que c’est à eux qu’incombe la lourde responsabilité de développer l’Afrique, de transformer l’Afrique, d’achever le travail en chantier de nos parents. Nous devons faire en sorte que l’Afrique se retrouve, surtout qu’elle retrouve sa civilisation, ses us et coutumes d’antan. Car quelqu’un a dit : « On se développe mais on ne développe pas ». Alors nous devons accorder nos violons afin d’aller de l’avant.

Entretien réalisé par César Kouakou

 

 

 

 

 

 

 

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