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[Interview/Mort du jeune Siesson, créance de Mabri…] Evariste Méambly dénnonce “des mensonge et autres ragots politiciens’’

Abidjan, 25-05-2020 (https://crocinfos.net/) L’honorable Évariste Meambly refuse d’être sali par “des mensonge et autres ragots politiciens’’, aussi a-t-il décidé d’apporter à travers cet entretien des éclairages pour montrer qu’il n’a rien à cacher. Lisez donc…

“Mais ce qui est inconcevable et que je ne peux admettre ce sont les inepties produites par le journal Arc-en-ciel sur la mort du Jeune Siesson, que Dieu ait son âme’’

Bonjour, Honorable, comment se peut-il qu’un journal écrive et vous vous attaquez directement au ministre Mabri. Ce n’est pas juste…

Ce journal appartient à l’Udpci et c’est un secret de polichinelle car toute la Côte d’Ivoire le sait. Son Directeur de publication, Dely Mamadou est le porte-parole du parti de Mabri. Il est également le Directeur Général du journal. Raison pour laquelle, j’accuse l’Udpci notamment le ministre Mabri, qui me doit énormément d’argent d’être derrière cette cabale orchestrée contre ma personne dans l’unique but de me salir avec un ramassis d’immondices et de contrevérités.  Et c’est dans l’unique intention de banaliser ma dette, que ce journal a fait cette sortie étriquée en relayant beaucoup de faussetés non seulement sur ma personne. Mais ce qui est inconcevable et que je ne peux admettre ce sont les inepties produites par le journal Arc-en-ciel sur la mort du Jeune Siesson, que Dieu ait son âme.

A ce sujet, deux ans après la mort du Jeune Siesson Brice que peut-on retenir aujourd’hui, surtout que le journal Arc-en-ciel, en a fait son chou gras ?

Avant de me livrer à cet exercice d’explication, je voudrais d’abord vous dire merci pour l’honneur que vous me faites de m’exprimer dans votre organe. Je n’avais jamais voulu me prononcer sur cette affaire dans la presse, parce qu’il s’agit de la mort d’un homme. Et je n’ai pas jugé sage de m’étaler dans la presse, pour le respect de la mémoire du mort. Mais, je me dois de me prononcer sur la question pour la première fois. Parce qu’au moment où je demande à M. Mabri de rembourser ma dette de plus d’un milliard FCFA.  Le Journal de son parti politique, L’Arc-en-ciel réécrit un article de la Voie Original paru il y a deux ans. Et cela pour jeter l’opprobre sur moi. J’estime que cela est fait dans l’unique intention de me freiner dans ma course au recouvrement de ma dette dans laquelle je suis engagé. Les coïncidences et autres similarités me donnent amplement raison.  A peine, deux semaines que j’ai demandé le remboursement de la dette contractée par Mabri Toikeusse par voie de presse, qu’on veut empêcher le recouvrement de cette dette.  Ainsi qu’ébranler ma volonté de saisir les biens du ministre Mabri sis à la Riviera Golf et à Bingerville portant les titres fonciers 1037 et 1039, ainsi que l’hôtel ‘’beau séjour’’ de Man. Tout ceci mis à nu a suffi à réchauffer cet article, paru, il y a deux ans. Comme la répétition est pédagogique, je me fais fort de revenir sur le cas de notre regretté Bruce Session. Je voudrais d’emblée, signaler que j’ai porté plainte contre Kpaho Parfait, ce sergent à la police maritime, qui était à ma grande surprise dans le même véhicule que le jeune Bruce. Je voudrais rappeler que le sergent de Police maritime qui a tiré sur Bruce Session, était un ex-garde de corps du ministre Mabri Albert. Je n’avais jamais su que ce sergent de la police maritime, était un ex-garde de corps du président de l’ex-Udpci. Il n’était pas de la délégation en partance pour le  Guemon. Le jeune Brice non plus. Les deux avaient pris place à bord de l’un de mes véhicules à mon insu pour descendre à Yopougon où des membres de la mission attendaient notre équipe. Voici la réalité de l’accident. Mais aujourd’hui avec la publication de cet article paru dans le journal du ministre Mabri, je comprends clairement beaucoup plus de choses. Nettement qu’on voulait me faire du mal et beaucoup de torts ? Ce jeune  policier marin qui est un ex-garde du corps du ministre Mabri séjourne actuellement en prison à la Maca. Parce que j’ai porté l’affaire devant les autorités judiciaires, notamment la plainte que j’ai portée contre lui à la l’escadron de la gendarmerie de Cocody, le même jour de l’accident. J’ai également porté plainte contre mes propres collaborateurs, qui ne m’ont pas informé de la présence de ces deux personnes intruses à notre délégation. Après l’accident, je me suis médicalement occupé de du jeune Bruce. C’est six (06) jours après son hospitalisation que Brice Session est décédé à la clinique Farat à Marcory. J’avais pris soin d’informer son oncle afin qu’il transmette la mauvaise nouvelle à sa famille. Curieusement, c’est au moment où je demande au ministre Mabri, de venir rembourser ses dettes avant d’être candidat contre Amadou Gon Coulibaly à l’élection présidentielle, que son journal jette l’anathème sur ma personnalité, allez-y comprendre quelque chose. Le ministre Mabri pour lequel, je suis diffamé aujourd’hui dans le journal de l’Udpci, en tant que médecin sait bien lire un rapport médical de suivi d’un patient. Pourquoi diantre, cherchez délibérément à ternir mon image, au moment même où je lutte pour obtenir le recouvrement de cette dette. Sachant que l’autopsie a eu lieu en présence du procureur de la République Richard Adou. Cet article de journal a-t-il donc pour intention d’accuser le Procureur de la République et la clinique Farat d’avoir masqué les faits ? Voyez-vous, un accident est arrivé récemment à la délégation du ministre Mabri en revenant de Yamoussoukro. Il serait malsain et nauséeux de demander aux journaux d’écrire que l’accident et son drame ont été prémédités.

“Ce jeune policier marin qui est un ex-garde du corps du ministre Mabri séjourne  actuellement en prison à la Maca’’

Il a été également fait mention que vous auriez eu des démêlés avec des opérateurs Italiens. Qu’en est-il ?

C’est le même journal qui sort cette affaire qu’il ne maîtrise pas. C’est une affaire vieille de plus de 20 ans, que ce journal réveille parce que manifestement, la rédaction sait que son patron qui me doit de l’argent, a le dos au mur et est dans de sales draps. N’ayant rien à cacher, je fais la lumière sur cette affaire dont ce journal veut tronquer la vérité. Effectivement à mon retour d’Italie dans les années 1994-1995, après avoir été en Allemagne et en Suède. Je suis indubitablement revenu en Côte d’Ivoire avec des investisseurs. Notamment trois Italiens pour monter une société d’importation de pâtes alimentaires, où j’étais le Directeur commercial. Nos accords prévoyaient qu’après six (06) mois en tant que Directeur de commercial je devrais multiplier le chiffre d’affaires par cinq (05) pour passer d’un salaire de 800.000 FCFA à 1.600.000 FCFA. Fort heureusement, étant à l’époque inspecteur commercial, j’ai pu multiplier mon chiffre d’affaires par 10. Logiquement, je devrais donc passer de Directeur commercial au poste de Directeur Général de cette société. Malheureusement, mes partenaires ayant pourtant écrit cela noir sur blanc, n’ont pas voulu respecter leurs engagements. Mais ils ont plutôt préféré offrir des postes clé de notre societé à leurs compatriotes italiens, nommant Thomazo et Elio, que nous avons rencontrés à Abidjan dans des boites de nuit. M. Elio a été nommé PCA et M. Thomazo Directeur Général. Dès lors j’ai rompu avec mes partenaires pour non-respect des engagements pris.  Je me suis dit : « venir avec eux d’Italie pour monter une entreprise en Côte d’Ivoire, et qu’ils ne soient pas capables de respecter leurs engagements, c’est qu’ils ne sont pas crédibles ». Je ne pouvais donc continuer cette aventure commerciale avec eux. C’est ainsi que je leur ai ma lettre de démission, en abandonnant le salaire du mois, mes indemnités, et les choses afférentes à mon emploi tel que le véhicule et le logement. Dieu qui ne dort, a rendu son verdict : « un an plus tard, Mrs Thomazo et Elio se sont retrouvés à la Maca entre 1996-1997. Parce qu’ils avaient détourné les fonds de ladite société ».  Quant à moi, j’ai fondé avec mes moyens, ma propre société de vente de Riz.  En affaire, les italiens sont intraitables.  Cela est une notoriété publique, tous les hommes d’affaires le savent, on ne peut détourner les fonds ni d’un sicilien ni d’un napolitain, sans s’exposer à son courroux ou de passer de vie à trépas.  Tous savent très bien que je ne pouvais pas me le permettre. Il n’y a jamais eu une seule plainte contre ma personne de mes partenaires italiens, et ce pour détournements de fonds et malversations financières. Cela est vérifiable dans les archives de la police locale et d’Interpol. Les sceptiques qui ne me croient, vous pouvez vérifier dans les fichiers de la police nationale de Côte d’Ivoire, s’il y’a eu des plaintes contre moi Meambly. C’est plutôt contre leurs compatriotes Elio et Thomazo, qui se sont rendus coupables de malversations financières qu’ils ont porté plainte. Et ces derniers ont été jeté en prison, à la Maca. Tout ceci vous pouvez le vérifier. Je voudrais profiter ce jour, pour vous expliquer les origines de ma richesse. Après la création de ma propre entreprise citée plus haut, je vendais pratiquement des bateaux chargés de cargaisons de riz de marque pl 480 brisure 25% de l’homme d’affaire français, M.  Bakou au Cartel des Dramera. Sur trois années successives, ce commerce a été plus que florissant et m’a permis d’amasser beaucoup d’argent. Voici donc les véritables origines de ma puissance financière.  Mes détracteurs qui ne savent pas trimer pour s’épanouir financièrement, qui me jalousent grandement, s’adonnent à la délation, font référence à des crimes rituels ou des détournements de fonds au moment où je réclame mon argent.

“Cela est une notoriété publique, tous les hommes d’affaires le savent, on ne peut détourner les fonds ni d’un sicilien ni d’un napolitain, sans s’exposer à son courroux ou de passer de vie à trépas’’

Qu’est-ce qui s’est réellement passé entre vous et le fils de Bédié ?

Pour revenir à la clarification sur ce que ce journal appel frictions entre Patrick Bédié et moi. Je trouve que les gens n’ont pas honte de faire ces sorties, au moment même où je réclame mon argent.  Venons-en au fait, dans les années 95 et 96, je vendais du riz avec le ‘’Cartel Dramera’’ qui est encore existant, donc qui peut témoigner de ma probité. A l’époque, j’étais l’un des grands fournisseurs de riz au gouvernement du Niger et cela pendant sept (07) années d’affilée. J’ai eu cette belle opportunité d’affaire parce que je me m’étais lié d’amitié avec un ancien ministre du commerce du Niger, qui venait lui-même prendre du riz en Côte d’Ivoire. Je l’ai rencontré lorsque j’allais faire la peinture de mon ancienne école primaire «Habitat Extension d’Adjamé», où sont passés de grandes personnalités de ce pays notamment le ministre Hamed Bakayoko, d’ailleurs l’un des brillants élèves de cette école. C’est là que j’ai fait la connaissance de ce ministre nigérien qui m’a confié ce projet. Et plus tard, je rencontre Patrick Bédié le fils du président Henri Konan Bédié, avec qui j’ai eu de bonnes relations d’affaires et bien évidemment à un certain moment des incompréhensions, qui ont été réglées par le président KKB au Sofitel et plus tard à Daoukro par le père Bédié. Aujourd’hui, nous sommes tous vivants et voisins à Cocody. Le gêne entre Patrick Bédié, KKB et Evariste Méambly est définitivement clos. Je ne me reconnais pas dans les accusations du journal du ministre Mabri. Mieux, le président Bédié m’a confié de 2013 à 2016, la délégation régionale du Pdci dans le Guemon. J’ai été le Directeur de campagne du président Alassane Ouattara en 2015 dans le Guemon. Et en ma qualité de numéro deux (02) après la ministre Anne Ouloto dans l’ossature des acteurs de la campagne du RHDP, j’ai pu obtenir 73, 84%, là où le président Alassane Ouattara en 2010 a fait 8%. Donc, je ne peux avoir des problèmes avec le fils et beneficier entièrement de la confiance du père Bédié, qui a cru en moi en me confiant la délégation du Pdci dans le Guemon. Jusqu’à ce que je parte avec mon groupe parlementaire AGIR au RHDP. C’est donc uniquement le journal du ministre Mabri qui m’accuse de n’importe quoi. Je voudrais à travers vos colonnes dire aux mains tapis dans l’ombre, que s’il y’a eu un différent à un certain moment entre deux frères Patrick Bedié et Meambly, il a été réglé par leur père, le président Henri Konan Bedié à Daoukro avec KKB comme témoin. Moi j’ai un père qui me comprend aisément, mais à contrario de moi, le ministre Mabri Albert quel père a-t-il pour me convoquer pour régler son ardoise d’un milliard 287 millions ? Je suis pressé de savoir lequel de ses pères il pourrait m’amener pour régler ce problème.  Bien avant qu’on arrive à ce stade, il m’a déjà fait venir à l’époque feu le Général Kassaraté et le Ministre Albert Flindé pour régler ce dossier. Ni l’un ni l’autre ne pourra à nouveau se mouiller pour lui, le ministre Flindé et lui sont à couteaux tirés. Je voudrais donc qu’il se ressaisisse afin qu’il sache réellement de quoi il parle via son journal. J’ai besoin de mon argent. Comment peut-on revenir sur des dossiers qui datent de mathusalem comme le dossier de la douane, au moment où je lui réclame à cor et à cri ma créance ?

“Donc, je ne peux avoir des problèmes avec le fils et bénéficier entièrement de la confiance du père Bédié, qui a cru en moi en me confiant la délégation du Pdci dans le Guemon’’

De quel dossier de la Douane parlez-vous, honorable ?

Au moment où je réclame à Mabri, mon crédit contracté en 2010 pour achats de véhicule, que subitement on parle de ‘’ démêlés avec la douane’’ portant sur une somme de 3 361 899 840 FCFA. Je voudrais donner ma version sur cette question. A ce niveau, l’accusation de détournement de trois (03) milliards de la Douane tel qu’annoncé par le mythomane journal de Mabri dit que : « j’ai été effectivement et arbitrairement arrêté en pleine campagne du second tour par la police économique en 2013, où j’ai passé 10 jours sur mes 14 jours de campagne au second tour pour les élections législatives à Facobly. Et ceci, contre mon adversaire de l’époque ». Un grotesque tissu de mensonges qui ne tient pas la route, vous le savez tous. Je mets quiconque au défi de me montrer une seule plainte d’un seul franc, que la douane de la Côte d’Ivoire m’aurait envoyé avant de m’arrêter. Qu’on m’apporte la preuve. La Douane à ce que je sache, ne peut mettre en prison quelqu’un qui a un agrément.  Et ne peut poursuivre quelqu’un ni même jeter en prison, quelqu’un qui lui a en sa possession une quittance de règlement douanière. Et je mets quiconque au défi de me démontrer que la douane ivoirienne est capable d’arrêter quelqu’un qui a une dette 3 Milliards pour s’être acquitté de ses droits de Douanes.  Comme l’a écrit le journaliste qui a ressorti ce dossier, dans le mesquin espoir de me salir, peine perdue. Moi je lui donne déjà ma quittance à faire valoir dans un droit de réponse. Je souhaite qu’il la publie dans le journal Arc-en-ciel.

Réalisé par LORNG Esmel

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