Ouragahio, le 13 juin 2023 (crocinfos.net) La cérémonie d’investiture de la nouvelle présidente de l’Association des Femmes Burkinabè du Grand Ouragahio (AFBO) a connu une ambiance toute particulière le samedi 10 juin 2023. Les femmes Burkinabè du Grand Ouragahio, ainsi que les différents groupements et associations de la sous-préfecture du Grand Ouragahio, dans le département de Gagnoa, se sont unies pour une meilleure autonomisation. Elles ont procédé à l’investiture de la nouvelle présidente à la salle Laurent Gbagbo de la Mairie de Ouragahio, en présence des autorités administratives, du Consulat général du Burkina Faso résidant à Soubré, et des chefs coutumiers.
Après les différentes allocutions des représentants des autorités municipales et sous-préfectorales, le consul général, M. Souwiniba Maxime, a eu l’honneur de s’adresser aux membres de l’association en ces termes : “Je voudrais exprimer mes sentiments de reconnaissance à l’endroit des autorités ivoiriennes qui ne ménagent aucun effort dans la sensibilisation et les actions de protection au profit de la communauté burkinabè et des populations de la communauté sans exception.” En tant que premier représentant du pays des Hommes intègre, il était nécessaire de transmettre le message du gouvernement burkinabè à ses homologues. “Je souhaite que vous soyez unis et soudés, que l’amour règne entre vous. Je vous invite à travailler ensemble pour la paix et la cohésion sociale. Dès ce jour’’, a-t-il conseillé.
Avant cela, le consul général a tenu à rappeler la préoccupation du gouvernement burkinabè. Selon lui, tous les ressortissants burkinabè doivent savoir que le gouvernement axe son programme sur l’effort de guerre qui menace le pays. “Je vous invite à réserver une attention particulière à l’appel du gouvernement burkinabè à l’effort de guerre, qui figure parmi les priorités du gouvernement. Oui, ayons le courage de soutenir notre pays“, a-t-il affirmé, avant de revenir sur son propos de vivre ensemble. Pour lui, vivre dans un pays implique des exigences auxquelles tous les citoyens sont soumis, et nul ne peut s’en dérober. Il a conclu en répondant au représentant du parrain, dans sa logique de protection de la vie communautaire entre le peuple Bété et le peuple burkinabè.
Casmir Kouadio, correspondant régional