Abidjan, le 11-7-22 (crocinfos.net) À Barthelemy Zouzoua Inabo: L’espoir, c’est la vie. Jour J-3 avant la rencontre des trois « anciens » de la scène politique nationale. Ils préparent leur affaire à l’ancienne. Loin des réseaux sociaux. Très peu de personnes dans le jeu. Sur le front social, Le Blanc de la Mé est à la manœuvre pour mieux faire comprendre le message du gouvernement concernant la cherté de la vie…
En Sport, nous aurions dit, le match programmé, aura lieu, à la date indiquée. Les trois acteurs sont dans la capitale économique. Le Bouddha de Daoukro a rejoint Abidjan. Le Bruxellois aussi. Avant la fermeture momentanée de l’aéroport due à l’atterrissage force de l’avion de compagnie nationale. Ton Camarade est dans la place. Pas de Mougins. Ou du moins déjà fait. Juste, Kong-Assinie-Les Bains.
Le 14 juillet 2022, les trois hommes vont se rencontrer. Ce qui est sûr, ce sera à Abidjan. L’information a été rendue publique à la suite du conseil des ministres du mercredi 6 juillet 2022. Seulement voilà, l’information est plutôt bien gérée. « On n’a pas encore porté à notre connaissance, les termes de référence de la rencontre », me souffle un quiconque introduit.
C’est que le téléphone rouge fonctionne à merveille. Les Anciens ont compris que les jeunes adorent trop les selfies et les réseaux sociaux. Ils ont impliqué très peu de personnes dans le jeu. Dans la préparation de leurs retrouvailles.
‘’Ce pays a beaucoup de chance. Plus personne n’est vraiment neuf et novice sur le terrain politique. Les différents acteurs ont traversé les fleuves, les lagunes et la mer de la politique nationale. Ça va aider dans les discussions. Chacun sait que l’on peut être Président aujourd’hui et prisonnier demain ou vice-versa.’’
Il faut remonter à novembre 2010, sortir de la pièce, le premier d’alors et le facilitateur dans la crise ivoirienne pour avoir trace d’un cliché entre les trois hommes. Après, il y a le Golf et le Bunker, il y a eu le blocus. Il y a eu « les bombes démocratiques », il y a eu la CPI… Il y a le sang et les douleurs. Douleurs physiques. Douleurs morales. Douleurs et peines de l’exil. Douleurs et souffrances dans les prisons. Il y a eu aussi, le 6 août 2018. Et surtout, le 31 mars 2021, date de la confirmation de l’acquittement des ex-détenus de la CPI suivi du retour en Côte d’Ivoire, le 17 juin 2021, de LG77.
Ce pays a beaucoup de chance. Plus personne n’est vraiment neuf et novice sur le terrain politique. Les différents acteurs ont traversé les fleuves, les lagunes et la mer de la politique nationale. Ça va aider dans les discussions. Chacun sait que l’on peut être Président aujourd’hui et prisonnier demain ou vice-versa. Chacun a vu le Lion… Ce qui ne tue pas, rend sage et ouvre les portes du futur. Tout l’intérêt de la rencontre entre ton Camarade et ses deux prédécesseurs.
« La vie est devenue vraiment chère… ». La phrase que j’entends le plus, couché sur ma natte à Daloa. Il n’y a pas de débat à ce niveau. Ton Camarade le reconnaît. Il a instruit le gouvernement à agir dans le sens de contenir la flambée des prix sur les marchés. Le Blanc de la Mé est en tenue de combat, pour tirer ses ministres vers le haut dans ce combat. Des mesures ont été prises. Mais elles apparaissent aux yeux de la société civile, peu opérantes. La Communication seule ne suffira pas. Il faut de l’action. Mais cette action passe par le changement structurel de l’Economie ivoirienne. C’est un travail de longue haleine. Et surtout un combat de toutes et de tous. Mais avant, il faut pouvoir se nourrir, avoir à moindre coût, les produits de première nécessité.
JPA met la pression là où il faut, notamment sur les structures d’encadrement des producteurs. Il veut un changement des techniques agricoles. Il ne veut plus que la saisonnalité soit un problème en Côte d’Ivoire. Il a écouté les productrices des vivriers. Elles savent exactement ce qu’il faut faire pour l’approvisionnement régulier des marchés et donc la réduction des coûts des produits. Le gouvernement a distribué aux coopératives des femmes, des engins agricoles, des semences, des engrais pour
Maintenant, au travail, citoyens!
La chronique de Fernand Dédeh