Journée mondiale des consommateurs: Amédée Kouakou dénonce les actes d’incivisme des populations

Journée mondiale des consommateurs: Amédée Kouakou dénonce les actes d’incivisme des populations

La Fédération ivoirienne des consommateurs «le Réveil» a commémoré, jeudi, à Abidjan, la Journée mondiale des droits des consommateurs autour du thème principal, «face à la réhabilitation et à la construction de nos infrastructures routières, quelles contributions des consommateurs pour leur entretien et leur développement».

Occasion pour le parrain, le ministre des infrastructures économiques, Amédée Kouakou Koffi de revenir sur l’une des principales causes de la dégradation rapide du réseau routier ivoirien.

«On n’a pas voulu appliquer ce que les autres font», c’est-à-dire l’installation du système de péage dont le paiement «oblige l’Etat à entretenir les routes» de façon régulière et permanente comme ce qui se fait «partout», a-t-il indiqué.

Alors que c’est «la clé, le secret », selon Amédée Kouakou. A titre d’exemples aujourd’hui, il a cité le Maroc dont des experts sont pourtant venus s’inspirer des 140 premiers kilomètres d’autoroute en Côte d’Ivoire. Plus près de nous, M. Kouakou a fait cas du Togo, du Bénin et du Ghana qui ont adopté cette politique.

Il a de nouveau, dénoncé les actes d’incivisme qui ont pour noms, déversement de déchets solides et liquides, du sable ou gravier sur la chaussée ou dans les caniveaux, constructions ou installations sur les caniveaux, non respect de la charge à l’essieu, mauvaise utilisation et/ou destruction d’équipements, etc.

Face à la situation, le directeur général de l’Ageroute, Pierre Dimba, également présent à la cérémonie estime que dans le cadre d’une politique de sensibilisation, «ensemble, nous sommes en train de réfléchir pour voir ce qu’il peut être fait», concrètement.

Il n’écarte pas l’idée «d’impliquer» les populations dans le processus de réalisation de différents chantiers routiers afin qu’elles prennent certainement, beaucoup plus conscience du poids d’investissements engloutis dans ces ouvrages.

Le président du FICR, Soumahoro Ben N’Faly ne dit pas autre chose, parce que selon lui, «sans l’implication des associations de consommateurs, il ne peut y avoir de développement d’infrastructures routières»

Une quinzaine de délégations de consommateurs venues de l’intérieur du pays ont assisté aux différents échanges qui se sont déroulés autour de plusieurs autres thèmes liés notamment aux propositions de la poste à l’ère du numérique, à la limitation d’âge des véhicules importés et au renouvèlement du parc auto.

Mous Touré

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